Violences basées sur le genre : 10 000 signatures attendues pour dire non !




Antonia NBagala-Sodonon, représentante-pays de Onu Femmes et Jean-Marie Vianny Yaméogo, représentant-pays de l’Oms, sont engagés dans la lutte. (photo : Julien Monsan)
Antonia NBagala-Sodonon, représentante-pays de Onu Femmes et Jean-Marie Vianny Yaméogo, représentant-pays de l’Oms, sont engagés dans la lutte. (photo : Julien Monsan)
Antonia NBagala-Sodonon, représentante-pays de Onu Femmes et Jean-Marie Vianny Yaméogo, représentant-pays de l’Oms, sont engagés dans la lutte. (photo : Julien Monsan)

Violences basées sur le genre : 10 000 signatures attendues pour dire non !

Le 25/11/20 à 23:21
modifié 25/11/20 à 23:21
La 30e édition des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre a démarré par l’inauguration du mur de signatures.
Antonia NBagala-Sodonon, représentante-pays de l’Onu Femmes : « Pour qu’elles ne se sentent plus jamais seules » ; Jean-Marie Vianny Yaméogo, représentant-pays de l’Oms en Côte d’Ivoire : « Toutes les femmes ont droit à une vie sans violence ».

La 30e édition des seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, prévue du 25 novembre au 10 décembre, a débuté hier par l’inauguration du « Mur de signatures » au bureau pays de l’Oms à Cocody les Deux-Plateaux, boulevard des Martyrs, face à la mosquée d’Aghien.

Au minimum, 10.000 signatures sont attendues, selon Jean-Marie Vianny Yaméogo, représentant-pays de l’Oms, qui a pointé sa signature, après la représentante-pays de l’Onu Femmes.

Pour lui, c’est le signe de l’engagement de tous ceux qui seront attirés par ce mur, et qui y laisseront un mot. « On peut le dire verbalement, mais lorsque je l’écris sur un mur et je signe, cela veut dire que désormais ce mûr va porter ma voix partout. Parce que toutes les signatures qui seront sur ce mur seront publiques, c’est réellement un engagement que nous voulons », soutient-il. Il est donc question d’interpeller toutes les personnes qui vont passer sur cette voie, afin que très sincèrement, elles matérialisent leur engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes par une phrase qui marque leur adhésion à cette cause. Pour dire non aux violences faites aux femmes.

Tout un symbole.

Antonia NBagala-Sodonon a rappelé que la Covid-19 a remis en question de nombreux acquis en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. « Les données et les rapports montrent que tous les types de violences contre les femmes et les filles, et surtout les violences domestiques, se sont accrus. Parce que les victimes étaient de plus en plus isolées des personnes et des ressources qui pouvaient les aider », souligne la représentante de l’Onu Femmes. De sorte qu’elles ont été exposées à toute sorte d’agressions : des violences physiques, sexuelles, psychologiques, voire institutionnelles face à des systèmes de réponses non-inclusifs. Elle a aussi fait savoir qu’une augmentation des abus sexuels ont également été signalés.

Cette campagne mondiale qui durera jusqu’au 10 décembre est placée sous le thème : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ». Onu Femmes profite de l’occasion pour marquer son engagement et sa solidarité aux victimes et survivantes de violences. Le thème national choisi cette année pour la Côte d’Ivoire par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, pour lancer officiellement la campagne onusienne des 16 jours d’activisme est : « Zéro violence domestique : je m’engage ».

Une campagne de don de sang du Zonta Club

Pour marquer cette journée, le Zonta Club Abidjan a organisé hier, de 7h à 12h, en partenariat avec le groupe Carré d’or, une campagne de don de sang à la banque de sang, pour dire non aux violences faites aux femmes.

Selon Maître Christine Nanou Adou, la présidente sortante, les clubs du monde entier se sont unis pour faire entendre leur voix, afin de sensibiliser les populations et de défendre les droits des victimes des violences sexistes. Ont participé à cette campagne, les associations de Yopougon Gesco Jude, Cocody, Treichville.


Le 25/11/20 à 23:21
modifié 25/11/20 à 23:21