Lutte contre la circulation illicite des armes: Des agents de sécurité se forment à la gestion des nouvelles bases de données

La photo de famille après la rencontre. (Dr)
La photo de famille après la rencontre. (Dr)
La photo de famille après la rencontre. (Dr)

Lutte contre la circulation illicite des armes: Des agents de sécurité se forment à la gestion des nouvelles bases de données

Le 17/11/20 à 20:43
modifié 17/11/20 à 20:43
La Commission Nationale de lutte contre la Prolifération et la Circulation illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (ComNat-ALPC) organise, du 16 au 19 novembre, en collaboration avec l'Ong COGINTA, un atelier de formation des agents de saisie sur le nouveau système informatisé de gestion des armes et munitions (SIGAM).

Cette formation qui se tient aux Deux-Plateaux, 7e tranche, s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la politique nationale de contrôle du trafic et de la circulation illicite d'armes légères et de petit calibre et de prévention de la violence armée en Côte d’Ivoire (CISALW).

Elle porte notamment, sur la gestion électronique des armes à feu, des ressources humaines, des armes saisies, des munitions.

L’objectif est de permettre aux bénéficiaires, de maîtriser les rouages du nouveau système afin d’en exploiter pleinement les capacités, de leur permettre de découvrir l’ensemble du système et son fonctionnement, de former les points focaux de chacune des forces, tant à la saisie qu’aux méthodes simples de résolution des différents problèmes que pourront rencontrer leurs agents de saisie.

Au nombre de 44, les auditeurs de cette formation sont issus des différents corps militaires et para-militaires de Côte d’Ivoire (Faci, Gendarmerie, Police, Douanes, Eaux et Forêts, gardes pénitentiaires).

A la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire exécutif adjoint de la Comnat-ALPC, Côte d’Ivoire, Anzian Kouadja, a indiqué que la problématique de prolifération et de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC) continue de susciter des inquiétudes sur la stabilité du pays.

« Les tristes évènements vécus en cette période électorale et post-électorale, montrent à quel point, l’enjeu des armes est essentiel dans la sécurisation de la Côte d’Ivoire. C’est en cela que la tenue pour la énième fois, de la présente formation des personnels en charge de la sécurité physique et de la gestion numérique des stocks d’armes et de munitions est à saluer », a-t-il affirmé.

Il a souligné que la formation du personnel devant utiliser le nouvel outil de saisie et de gestion de l’armement, est une étape incontournable et indispensable, avant la remise en fonction du serveur national contenant la base de données. « Cette formation devra permettre à chaque utilisateur, quel que soit son niveau, de maîtriser les rouages du nouveau système de gestion numérique, des stocks d’armes et de munitions, afin d’en exploiter pleinement les capacités », a-t-il insisté.

Pour Régis BAROU, Chef du projet CISALW, cette formation facilitera les contacts entre les différents acteurs du SIGAM et favorisera ainsi les synergies.

Il a également indiqué que selon la CEDEAO, environ 8 millions d'ALPC circule de façon illicite, au sein de ses États membres. « La prolifération et la circulation illicites des ALPC en Afrique de l'Ouest soutiennent l'émergence d'une criminalité transnationale organisée et des mouvements extrémistes violents, et entretiennent sur le plan interne un risque latent de violence armée, dans les espaces urbains (criminalité, trafics) comme ruraux (axes routiers, sites d'orpaillage, zones frontalières, etc.) », a-t-il poursuivi.

Il a précisé que le projet CISALW a pour objectif d’appuyer la politique nationale du contrôle du trafic et de la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre et de prévention de la violence armée.



Le 17/11/20 à 20:43
modifié 17/11/20 à 20:43