Situation socio-politique : Des opérateurs économiques lancent une caravane de la Paix

Pour les opérateurs économiques du secteur du transport et du vivrier, le moment est venu de mettre fin aux violences dans le pays. (DR)
Pour les opérateurs économiques du secteur du transport et du vivrier, le moment est venu de mettre fin aux violences dans le pays. (DR)
Pour les opérateurs économiques du secteur du transport et du vivrier, le moment est venu de mettre fin aux violences dans le pays. (DR)

Situation socio-politique : Des opérateurs économiques lancent une caravane de la Paix

Le 17/11/20 à 13:53
modifié 17/11/20 à 13:53
Face aux événements douloureux enregistrés depuis quelques semaines, dans le pays, des opérateurs économiques nationaux, notamment ceux du secteur des transports et du vivrier, ont décidé d’apporter leur contribution au retour de la paix en Côte d’Ivoire.

Au nombre de ceux-ci, figurent Diaby Ibrahim, directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier et Irié Lou Colette, présidente de la Fédération nationale des coopératives de vivriers en Côte d’Ivoire (Fenacovici).

Regroupés au sein du « Mouvement de la paix », ils ont initié une caravane de sensibilisation à la paix et au vivre ensemble qui sillonne quelques localités, depuis le lundi 16 novembre. La première journée a été consacrée à la région du Sud-Comoé. La caravane a été reçue à Aboisso dans la matinée et à Grand-Bassam, l’après-midi.

Pour Diaby Ibrahim, coordonnateur principal de ce mouvement, le moment est venu d’inverser la tendance. « Nous avons décidé de prendre nos responsabilités pour que notre pays reste stable. Face aux tensions liées à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, nous, partenaires sociaux et opérateurs économiques, avons décidé de promouvoir la paix. La paix n’appartient pas à une élite mais à toutes les populations. C’est ce qui justifie que nous allons sillonner toutes les localités », a-t-il souligné.

A l’en croire, cette caravane visitera dans les prochains jours, les villes d’Abengourou, Yamoussoukro et Bouaké.

Dans le même sens, Irié Lou Colette, présidente de la Fenacovici, a indiqué qu’il est urgent d’aller vite à la paix, faute de quoi, le secteur du vivrier connaîtra des difficultés. « Le vivrier et le secteur du transport sont indissociables. C’est pourquoi, dans cette caravane, nous sommes unis. Par ailleurs, il faut souligner que sans la paix, le secteur du vivrier ne peut pas vivre. Car, durant les moments de crise, plusieurs camions de bananes, de tomates... sont restés bloqués dans les plantations. Le vivrier étant périssable, ce sont les producteurs et les commerçants qui ont tout perdu. Pour notre domaine d’activité, la paix est primordiale. C’est ce qui justifie que nous avons ensemble, avec les acteurs du transport, initié cette caravane pour apporter la paix dans les différentes régions », a-t-elle affirmé.


Le 17/11/20 à 13:53
modifié 17/11/20 à 13:53