Vridi/Marché aux poissons fumés : Les fumeuses demandent de l’assistance
Cependant, elles fument le poisson dans des conditions difficiles. Notamment, manque d’électricité sur l’espace, insalubrité sur le lieu, ruissellement des eaux usées, etc. « Nous voulons que nos autorités nous assistent sur le plan sanitaire et financier. Que nous puissions bénéficier de prêts afin de rendre notre activité plus dynamique », a lancé Sara Koné, fumeuse de poisson.
Concernant les difficultés qu’elles rencontrent, arrivent-elles à réaliser des bénéfices pour subvenir à leurs besoins ?
Koné Awa, une autre vendeuse a indiqué : « Lorsque nous finissons de fumer le poisson (carpe, mâchoiron, thon, mulet, etc.), nous les vendons soit à Adjamé, soit sur place car certaines préfèrent se procurer le poisson sur place ».
Poursuivant, elle a indiqué que souvent, elles achètent le carton de poisson frais à 9 000 FCfa dans une chambre froide. Soit, elles s’en procurent directement avec les pêcheurs ghanéens qui viennent de la pêche. « Pour le bénéfice, sur une vente, nous pouvons avoir entre 2 000 FCfa et 10 000 FCfa », a-t-elle expliqué.
Concernant la commercialisation de sa marchandise sur le marché, Koné Awa a affirmé se réveiller à 01 heure du matin pour se rendre à Adjamé. Selon elle, déjà à partir de 05 heures du matin, des clients sont sur les lieux pour prendre leur poisson et ensuite le revendre.
Ange Kumassi (Stagiaire)