Vridi/Marché aux poissons fumés : Les fumeuses demandent de l’assistance

Du poisson fumé. (Jean Bavane)
Du poisson fumé. (Jean Bavane)
Du poisson fumé. (Jean Bavane)

Vridi/Marché aux poissons fumés : Les fumeuses demandent de l’assistance

Le fumage de poissons est une activité à laquelle des femmes s’adonnent de plus en plus afin de subvenir à leurs besoins primaires et aux besoins de leurs familles. Certes, ces femmes s’en sortent du moins que l’on puisse dire, mais travaillent dans des conditions difficiles.

Un constat fait ce lundi 16 novembre 2020, au quartier Zimbabwe, sous-quartier de Vridi précisément dans la commune de Port-Bouët. Dans ce quartier, des femmes fument du poisson afin de le commercialiser sur le marché abidjanais.

Maman Amie, fumeuse de poisson. (Jean Bavane)
Maman Amie, fumeuse de poisson. (Jean Bavane)



Cependant, elles fument le poisson dans des conditions difficiles. Notamment, manque d’électricité sur l’espace, insalubrité sur le lieu, ruissellement des eaux usées, etc. « Nous voulons que nos autorités nous assistent sur le plan sanitaire et financier. Que nous puissions bénéficier de prêts afin de rendre notre activité plus dynamique », a lancé Sara Koné, fumeuse de poisson.

Concernant les difficultés qu’elles rencontrent, arrivent-elles à réaliser des bénéfices pour subvenir à leurs besoins ?

Koné Awa, une autre vendeuse a indiqué : « Lorsque nous finissons de fumer le poisson (carpe, mâchoiron, thon, mulet, etc.), nous les vendons soit à Adjamé, soit sur place car certaines préfèrent se procurer le poisson sur place ».

Awa Koné et Sara Koné, fumeuses de poisson à Vridi Zimbabwe. (Jean Bavane)
Awa Koné et Sara Koné, fumeuses de poisson à Vridi Zimbabwe. (Jean Bavane)



Poursuivant, elle a indiqué que souvent, elles achètent le carton de poisson frais à 9 000 FCfa dans une chambre froide. Soit, elles s’en procurent directement avec les pêcheurs ghanéens qui viennent de la pêche. « Pour le bénéfice, sur une vente, nous pouvons avoir entre 2 000 FCfa et 10 000 FCfa », a-t-elle expliqué.

Concernant la commercialisation de sa marchandise sur le marché, Koné Awa a affirmé se réveiller à 01 heure du matin pour se rendre à Adjamé. Selon elle, déjà à partir de 05 heures du matin, des clients sont sur les lieux pour prendre leur poisson et ensuite le revendre.

Ange Kumassi (Stagiaire)