24e Journée nationale de la paix/Hamed Bakayoko: «Quittons la rue et laissons tomber les confrontations contre productives»

Le Premier ministre Hamed Bakayoko, parrain de la cérémonie. (Photos : Sébastien Kouassi)
Le Premier ministre Hamed Bakayoko, parrain de la cérémonie. (Photos : Sébastien Kouassi)
Le Premier ministre Hamed Bakayoko, parrain de la cérémonie. (Photos : Sébastien Kouassi)

24e Journée nationale de la paix/Hamed Bakayoko: «Quittons la rue et laissons tomber les confrontations contre productives»

Le 16/11/20 à 10:33
modifié 16/11/20 à 10:33
L’édition 2020 de la Journée nationale de la paix a été célébrée, dimanche, à Koumassi, en présence de plusieurs membres du gouvernement, avec à leur tête le Premier ministre Hamed Bakayoko.
Parrain de l’édition 2020 de la Journée nationale de la paix, le Premier ministre a invité hier la classe politique ivoirienne à s’engager davantage dans la paix. Dans son allocution, Hamed Bakayoko a lancé cet appel solennel à la paix : « Quittons définitivement la rue et laissons tomber les confrontations contre-productives pour nous asseoir à la table pour des discussions franches et constructives ».

Pour le chef du gouvernement ivoirien, ce qui importe avant tout, c’est le développement politique, économique, social et harmonieux de la Côte d’Ivoire. D’où cette exhortation qu’il a eu à faire : « Il est possible de travailler dans le respect de nos différences et ensemble pour le développement et la construction de notre pays, notre bien commun si cher aux Ivoiriens ».

Le Premier ministre a précisé, à ce sujet, que le scrutin présidentiel étant derrière, même s’il a été émaillé de violences, il convient aujourd’hui d’aller de l’avant. « Le scrutin présidentiel du 31 octobre, source de nos contradictions et de nos crispations, est bel et bien terminé. Fini donc le temps de la contradiction et de la belligérance. L’heure doit donc être désormais à la construction de notre beau pays. Nous devons avancer », a-t-il souligné.

A l’instar des acteurs politiques, Hamed Bakayoko a également invité les jeunes, les femmes et les leaders religieux et d’opinion à s’engager dans la paix et la cohésion sociale. Aux jeunes, il a demandé de prendre en main leur destin, surtout que c’est pour eux que le Chef de l’État a accepté de briguer un autre mandat, afin de les amener à s’impliquer au mieux dans le développement harmonieux du pays.

La ministre Mariatou Koné, cheville ouvrière de la célébration de la Journée nationale de la paix. (Photos : Sébastien Kouassi)
La ministre Mariatou Koné, cheville ouvrière de la célébration de la Journée nationale de la paix. (Photos : Sébastien Kouassi)



Que la paix règne à jamais sur le pays...

Il a invité les femmes, en tant que source de vie et de paix, à mettre tout en œuvre pour qu’à jamais, la paix règne sur le pays. « Je vous demande de vous mobiliser et de travailler à la paix », a-t-il recommandé. Aux guides religieux, leaders d’opinion et chefs de quartier, il a demandé de poursuivre « sans relâche les actions pour ressouder les liens entre les filles et les fils de la Côte d’Ivoire, entre les communautés et régions de notre beau pays ».

Mariatou Koné, ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, a souligné le « caractère exceptionnel de cette 24e édition de la Journée nationale de la paix ». Au regard, notamment, du contexte dans lequel elle est célébrée. Elle a exhorté les hommes politiques ivoiriens à s’engager dans la paix, « en saisissant la main tendue du Chef de l’État ».

Elle a fait savoir que la célébration de cette fête est l’occasion pour l’État de mettre du baume au cœur des citoyens, des familles, des communautés, via « la valeur fondamentale de la paix ». Et également d’exhorter les populations à s’approprier le vivre-ensemble. Mariatou Koné a déclaré qu’il s’agit aussi de magnifier les actes majeurs posés par les citoyens, en termes de « contribution et de renforcement de la paix et de la cohésion sociale ».

Le thème de l’édition 2020, « Ensemble, consolidons la paix et préservons nos acquis », est, selon elle, bien à propos, eu égard « aux incidents qui ont jalonné l’organisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, avant, pendant et après le scrutin ».

Elle a déploré les graves violations des droits de l’homme ainsi que les pertes en vie humaine.

La ministre n’a donc pas manqué d’exprimer sa compassion aux familles et de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Enfin, elle a demandé une minute de silence en mémoire des personnes décédées



Le 16/11/20 à 10:33
modifié 16/11/20 à 10:33