Adzopé/Fonds Fafci: Les dettes des femmes apurées

Le chef de cabinet de Dosso Moussa esquissant quelques pas de danse avec les populations visiblement heureuses. (DR)
Le chef de cabinet de Dosso Moussa esquissant quelques pas de danse avec les populations visiblement heureuses. (DR)
Le chef de cabinet de Dosso Moussa esquissant quelques pas de danse avec les populations visiblement heureuses. (DR)

Adzopé/Fonds Fafci: Les dettes des femmes apurées

Le 15/11/20 à 17:52
modifié 15/11/20 à 17:52
Elles étaient en détresse, éprouvaient des difficultés à honorer leurs engagements auprès de l’Unacoopec-ci d’Adzopé, gestionnaire des Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci) de leur région. La raison de leur incapacité à faire face à ces dettes est due à la crise sanitaire liée à la covid 19. Ces fonds ont été mis à leur disposition par la Première dame Dominique Ouattara.

Il s'agit d'une quinzaine de commerçantes de la localité de Yakassé-Mé qui ont vu leurs dettes d'environ 2 millions de FCfa apurées par Eric-Casimr Akaffou, cadre du canton Tchoyasso, chef de cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques.

A cours d’une cérémonie solennelle en présence des autorités administratives, de la chefferie traditionnelle, des couches sociales de cette sous-préfecture, ces femmes ont rendu hommage à leur bienfaiteur, le 14 novembre, au foyer des jeunes.

Selon la présidente de ces femmes, Blandine Victorine Agnan, c’est depuis 2016 qu’elles ont contracté les prêts auprès de la Coopec dans le cadre du Fonds Fafci. Malheureusement, elles peinaient à rembourser pour diverses raisons. « La crise de Covid-19 est venue nous assommer dans cette épreuve et nous n’avions plus d’autre choix que de rester dans nos campements respectifs pour ne rentrer au village que pendant les week-ends », explique-t-elle.

Avant de faire savoir que grâce à leur « frère, fils, Eric-Casimir Akaffou, cette dette de deux millions FCfa a été remboursée depuis le 10 octobre" , a-t-elle fait savoir. "Nous nous sentons en paix », a-t-elle confessé. Pour lui témoigner leur reconnaissance, Victorine Agnan et ses camarades ont couvert leur bienfaiteur de vivres.

Pour Sylvie Bah, sous-préfet de Yakassé Mé, l’acte du bienfaiteur est à saluer parce qu’il permettra à d’autres femmes, comme l’exige le fonds de la Première dame, de bénéficier du prêt. Elle a saisi l’occasion pour appeler les femmes à leur responsabilité face à ce genre de situation en leur demandant de se servir de la présente situation comme exemple afin de mieux s’organiser à l’avenir pour honorer leurs engagements dans le cadre de ce projet cher à Dominique Ouattara.

Quant à Eric-Casimir Akaffou, il les encouragera en leur disant que cette épreuve ne doit pas les freiner dans leurs activités. « C’est maintenant que vous devez vous battre pour assurer l’avenir à vos enfants. Vous ne serez plus poursuivi donc vous avez tout le temps devant vous pour votre autonomie », conseille-t-il.


Le 15/11/20 à 17:52
modifié 15/11/20 à 17:52