Remboursement du Fonds Fafci: Un cadre de la Mé vole au secours des femmes de Yakassé Mé

Pour Eric-Casimir Akaffou, (au milieu en blanc), c’est un acte de générosité en faveur de ses « sœurs et mères » afin de leur permettre de souffler et reprendre leurs activités. (Dr)
Pour Eric-Casimir Akaffou, (au milieu en blanc), c’est un acte de générosité en faveur de ses « sœurs et mères » afin de leur permettre de souffler et reprendre leurs activités. (Dr)
Pour Eric-Casimir Akaffou, (au milieu en blanc), c’est un acte de générosité en faveur de ses « sœurs et mères » afin de leur permettre de souffler et reprendre leurs activités. (Dr)

Remboursement du Fonds Fafci: Un cadre de la Mé vole au secours des femmes de Yakassé Mé

Le 15/11/20 à 17:24
modifié 15/11/20 à 17:24
Une quinzaine de femmes de la sous-préfecture de Yakassé-Mé, autrefois poursuivie par les agents de crédit de l’Unacoopec-ci d’Adzopé pour le remboursement de prêts contractés dans le cadre du projet Fonds d’appuis aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci) de la Première dame, a été tiré d’affaire. Le Chef de cabinet du ministre des Ressources animales et Halieutiques, Eric-Casimir Akaffou, fils du canton Tchoyasso a apuré toutes leurs dettes d’une valeur de deux millions FCfa, le 10 octobre dernier.

Heureuses de se voir débarrassées de ce fardeau, elles ont décidé, le 14 novembre, de remercier le bienfaiteur au cours d’une cérémonie, au foyer des jeunes de Yakassé-Mé, en présence des forces vives de la localité, de la chefferie et du sous-préfet. A l’occasion, Victoire Agnan, présidente des femmes a relaté les faits qui les ont amenés à recourir au jeune cadre pour l’apurement de leur dette auprès de la microfinance. Selon elle, c’est depuis 2016 qu’elles ont contracté les prêts auprès de la Coopec dans le cadre du Fonds Fafci. Malheureusement, elles peinaient à rembourser pour diverses raisons.

« La crise de Covid-19 est venue nous assommer dans cette épreuve et nous n’avions plus d’autre choix que de rester dans nos campements respectifs pour ne rentrer au village que pendant les week-ends, de funérailles », explique-t-elle. Avant de faire savoir que grâce à leur « frère, fils, Eric-Casimir Akaffou cette dette de deux millions FCfa a été remboursée depuis le 10 octobre et nous nous sentons en paix ».

Pour lui témoigner leur reconnaissance, Victorine Agnan et ses camarades ont couvert leur bienfaiteur de vivres. Saluant l’action du bienfaiteur, Eric-Casimir Akaffou, le sous-préfet de la localité, Sylvie Bah l’a encouragé dans ses actions de développement dans sa sous-préfecture avant d’inviter les femmes à plus de responsabilité en ce qui concerne le Fafci. Parce que, précise-t-elle, c’est en remboursant que d’autres femmes qui sont dans l’attente pourront bénéficier, à leur tour de ce programme cher à la Première dame.

Pour Eric-Casimir Akaffou, c’est un acte de générosité en faveur de ses « sœurs et mères » afin de leur permettre de souffler et reprendre leurs activités. Parce que « Rien ne doit vous arrêter après cette épreuve ». Pour lui, elles doivent désormais être engagées et dévouées pour réussir dans leurs activités respectives afin de subvenir aux besoins de leurs familles. Toutefois, il s’est dit disposé à les accompagner dans toutes leurs actions afin de contribuer à leur autonomisation. Pour marquer leur reconnaissance à l’homme, les femmes de cette organisation l’ont comblé de vivres composés, entre autres de bananes plantain et de poulets africains.

Le 15/11/20 à 17:24
modifié 15/11/20 à 17:24