Conseil national de transition: Doumbia Major invite Bédié à se désolidariser de cet acte ‘‘séditieux’’

Le président du Cpr, Doumbia Major (au centre), a salué le Président Ouattara pour sa victoire à l’élection présidentielle. (Dr)
Le président du Cpr, Doumbia Major (au centre), a salué le Président Ouattara pour sa victoire à l’élection présidentielle. (Dr)
Le président du Cpr, Doumbia Major (au centre), a salué le Président Ouattara pour sa victoire à l’élection présidentielle. (Dr)

Conseil national de transition: Doumbia Major invite Bédié à se désolidariser de cet acte ‘‘séditieux’’

Le 14/11/20 à 21:50
modifié 14/11/20 à 21:50
Doumbia Major a dénoncé, vendredi, l’idée d’un gouvernement parallèle avec la velléité de création du Conseil national de transition (Cnt) par la plateforme de l’opposition. Pour lui, cette entreprise « est illégale » et ne repose sur aucune disposition de la Constitution. Raison pour laquelle, il a, au cours d’une conférence de presse au Plateau, invité le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, à se désolidariser de cet acte « séditieux ».

Doumbia Major a fait savoir que les acteurs politiques de l’opposition instrumentalisent le chef du Pdci-Rda, doyen des hommes politiques de Côte d’Ivoire pour leurs propres intérêts. «Vous savez que depuis que le président Henri Konan Bédié n’est plus en contact avec ceux qui ont choisi la voie des manifestations violentes pour accéder au pouvoir, il est revenu à la raison», a-t-il estimé. « Nous saluons sa disposition d’esprit à privilégier le dialogue en acceptant de renouer le fil du dialogue avec le Président de la République, Alassane Ouattara », s’est-il réjoui.

Doumbia Major fonde de l’espoir en cette rencontre entre le Président Alassane Ouattara et le patron du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié. « Mais nous voulons que ce dialogue soit sincère, inclusif et avec tous les partis politiques et les forces vives de la Côte d’Ivoire », a-t-il plaidé.

Toutefois, il a soutenu que les pertes en vies humaines et la destruction des biens des populations, constatées lors de l’élection présidentielle, sont imputables aux initiateurs du boycott actif. Il a, dans cette perspective, invité la justice à faire son travail en interpellant les concernés.

Le conférencier avait ses côtés, lors de cet échange, des partis alliés comme Force aux peuples et le Mouvement pour la République (Mpr).


Le 14/11/20 à 21:50
modifié 14/11/20 à 21:50