Mali : La France annonce la mort de Ba Ag Moussa, haut cadre Djihadiste

Après l’assaut donné à 140 kilomètres au nord de Ménaka, l’annonce a été faite par les forces françaises. (Dr)
Après l’assaut donné à 140 kilomètres au nord de Ménaka, l’annonce a été faite par les forces françaises. (Dr)
Après l’assaut donné à 140 kilomètres au nord de Ménaka, l’annonce a été faite par les forces françaises. (Dr)

Mali : La France annonce la mort de Ba Ag Moussa, haut cadre Djihadiste

Par (RFI)
Le 14/11/20 à 21:29
modifié 14/11/20 à 21:29
La rumeur enflait depuis trois jours sur les réseaux sociaux et dans la presse internationale. La ministre française des Armées, Florence Parly, a confirmé ce vendredi, dans un communiqué, la mort de Ba Ag Moussa au Mali, dans la région de Ménaka, zone des trois frontières Mali-Burkina-Niger.

L’armée française, explique le communiqué, a « neutralisé » Ba Ag Moussa, décrit comme le « chef militaire » du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim). L’opération, menée par la force Barkhane, remonte à mardi 10 novembre en fin de journée, précise également le communiqué. C’est au crépuscule, ce mardi 10 novembre, que l’assaut a été donné, à 140 kilomètres au nord de Ménaka. Le pick-up dans lequel avait pris place Ba Ag Moussa était observé de près par au moins deux drones.

Vers 18 heures, quatre hélicoptères, deux de manœuvre et deux d’attaque de la force Barkhane, ont d’abord tenté de stopper le véhicule. Des tirs de sommation qui n’ont pas eu de succès, puisque les cinq occupants du pick-up, équipés de mitrailleuses et d’armes légères, ont vivement riposté.

Dans les minutes qui ont suivi, annonce l’état-major français des armées, les hélicoptères de manœuvre ont déposé une quinzaine de commandos au sol, une action fugace, indique-t-on, car en moins d’un quart d’heure tous les occupants du véhicule étaient neutralisés.

Pas de blessés côté français. Les soldats de la Force Barkhane ont ensuite passé au peigne fin le 4X4, à la recherche de moyens de communication pouvant être exploités. Concernant les dépouilles, tout a été fait conformément au droit international humanitaire, insiste l’état-major, sans préciser s’ils ont été enterrés sur place. Si les Fama (Forces armées maliennes) n’étaient pas associées à l’opération, elles en avaient été informées.

Une action qui n’est pas d’opportunité, insiste l’état-major, assurant qu’elle était préparée de longue date, avec pour objectif de viser les cadres du Gism.

Florence Parly a salué une opération engageant « d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol » et un « succès qui prive Iyad Ag Ghali de l’un de ses principaux adjoints ».



Par (RFI)
Le 14/11/20 à 21:29
modifié 14/11/20 à 21:29