
La Côte d’Ivoire est formellement engagée à limiter ses émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts. (Dr)
La Côte d’Ivoire est formellement engagée à limiter ses émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts. (Dr)
Réduction des émissions de gaz à effet de serre: La Côte d’Ivoire et la Banque mondiale signent un accord qui récompense les efforts du pays
La signature du présent contrat fait suite à l’approbation en février 2019, du programme de réduction des émissions autour du Parc national de Taï qui sera mis en œuvre dans cinq régions administratives du Sud-Ouest, à savoir la Nawa, San Pedro, le Gboklè, le Guémon et le Cavally.
Ce progrès réalisé dans la mise en œuvre du mécanisme Redd+, a indiqué Adama Coulibaly, place la Côte d’Ivoire dans le lot des six premiers pays à s’engager résolument dans « les transactions carbones » avec la Banque mondiale après le Vietnam.
Selon lui, c’est le fruit de l’engagement soutenu du pays sous la houlette de la primature et du ministère de l’Environnement et du Développement durable à travers le Secrétariat exécutif permanent de la Redd+ (Sep-Redd+).
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme Redd+ en juin 2011 en vue de restaurer son couvert forestier pour atteindre 20% du territoire à l’horizon 2030 contre les 10% actuels tout en contribuant à la lutte mondiale contre les changements climatiques.
Dans ce cadre, de 2011 à ce jour, la quasi-totalité des instruments nécessaires à une mise en œuvre efficace des projets et programmes Redd+ sur le terrain ont été élaborés. Après la phase de préparation, la Côte d’Ivoire est désormais prête pour amorcer la deuxième phase du mécanisme Redd+, à savoir celle de l’investissement.