Enseignement supérieur et secondaire: L’Ajesci appelle à la diligence du Premier ministre concernant leurs revendications

Le conférencier appelle à la diligence du Premier ministre pour le règlement de leurs problèmes. (DR)
Le conférencier appelle à la diligence du Premier ministre pour le règlement de leurs problèmes. (DR)
Le conférencier appelle à la diligence du Premier ministre pour le règlement de leurs problèmes. (DR)

Enseignement supérieur et secondaire: L’Ajesci appelle à la diligence du Premier ministre concernant leurs revendications

Le 13/11/20 à 10:58
modifié 13/11/20 à 10:58
Au cours des derniers mois, des étudiants, à travers le collectif des organisations des étudiants et élèves au sein des assises de la jeunesse estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Ajesci), ont présenté des revendications à leurs ministres de tutelle (enseignement supérieur et éducation nationale). Ce, à l’effet de trouver des solutions aux problèmes posés, à en croire Kouamé Jean Vincent, porte-parole du collectif. Il était devant la presse le jeudi 12 novembre 2020, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

Selon lui, cette rencontre avec les journalistes a pour objectif d’informer le public et surtout porter à la connaissance du Premier ministre Hamed Bakayoko, les problèmes qui mettent à mal leurs études, portés devant leurs différents ministères, et qui depuis des mois peinent à trouver des voix de résolution.

« Force est de constater que, depuis maintenant cinq (05) mois, après des différentes rencontres avec nos ministres de tutelle, nous pouvons conclure que les problèmes sont chaque fois reportés avec des promesses non tenues. Cette situation crée progressivement une crise de confiance entre la tutelle et les organisations de défense des étudiants que nous sommes », a martelé le conférencier. Qui, poursuivant, a indiqué : « Nous avons décidé de nous orienter vers le Premier ministre, ministre de la Défense afin que nous soyons écoutés ».

Par ailleurs, il lance un appel au sens de la responsabilité et de l'engagement de tous les acteurs et partenaires du système éducatif ivoirien.

Toutefois, il fait savoir que, si leurs revendications n’ont pas trouvé une oreille attentive, ils comptent faire des sit-in pacifiques à partir du 18 novembre 2020 jusqu'à ce que des solutions soient trouvées aux différents problèmes.

Au nombre des revendications, il y a le maintien des frais d'inscription à l'école doctorale à 90.000 FCfa ; la réduction du montant de la pré-inscription des nouveaux bacheliers à 2500 FCfa au lieu de 10 000 FCfa; le passage du Bts à la licence professionnelle dans le cadre de l'application du système Lmd dans l'enseignement supérieur privé; l'octroi systématique de la bourse aux étudiants sélectionnés pour les masters de recherche et le doctorat; la régularisation de la situation des bacheliers 2019 jusque-là en attente de réorientation, etc.

Revenant sur le collectif qui entreprend cette initiative, il faut noter qu’il regroupe en son sein 4 organisations. A savoir, l'Union des mouvements estudiantins et scolaire de Côte d'Ivoire (Umes-ci); le Mouvement universitaire des droits de l'homme (Mudh); l'Union nationale estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Unes-ci) et enfin la Fédération des élèves et étudiants de l'enseignement technique et professionnel de Côte d'Ivoire (Fetep-ci).

L'Ajesci a été créée en mai 2020. Sa mission est de défendre les intérêts des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire.


Le 13/11/20 à 10:58
modifié 13/11/20 à 10:58