Election à la présidence de la Caf/Jacques Anouma : "Pourquoi je suis candidat"

Jacques Anouma, candidat à la présidence de la CAF. (Dr)
Jacques Anouma, candidat à la présidence de la CAF. (Dr)
Jacques Anouma, candidat à la présidence de la CAF. (Dr)

Election à la présidence de la Caf/Jacques Anouma : "Pourquoi je suis candidat"

Le 13/11/20 à 10:22
modifié 13/11/20 à 10:22
La candidature du président Anouma pour succéder à Ahmad, son ami, surprend certains observateurs qui pensent à une trahison. « En toute franchise, ça n’a pas été une décision facile à prendre. En effet, j’ai de très bonnes relations avec l’ensemble des membres du bureau exécutif de la Caf. Il y a surtout Ahmad, le président de la Caf. Mais j’ai dû répondre à l’appel de beaucoup de présidents de fédération qui s’inquiétaient de la situation devant laquelle la Caf risquait de se retrouver après le 12 mars, si je ne faisais pas acte de candidature », explique Jacques Anouma, qui dit avoir pris le soin d’informer son ami malgache de sa candidature.

« J’ai fait les choses en toute transparence. Je l’ai informé et nous attendons tous de voir si les choses iront jusqu’au bout », poursuit le patron de l’Académie de football Amadou Diallo (Afad).

Jacques Anouma ne regrette surtout pas d’avoir pris la décision de briguer la présidence du football continental. Car apparemment, rien ne va dans la maison du football africain sous Ahmad. A preuve, trois membres de son Comité exécutif se portent candidats, alors que lui-même n’a pas jeté l’éponge.

« Je voudrais donc être la voix de ceux qui pensent qu’il y a quelque chose à faire pour remettre la Confédération africaine dans le bon sens. En tout cas, je veux le faire mais pas tout seul », a indiqué Anouma, qui a profité de sa visite des quartiers généraux de campagne pour appeler à une union sacrée.

Car, se souvient-il, « j’ai été candidat en 2006 pour la Fifa et la Caf. Ensuite en 2011 et 2015. Les deux premières fois, j’ai réussi parce que toute la Fif était avec moi. Idriss Diallo, Sory Diabaté, le président Ouégnin de l’Asec, le président Simplice Zinsou et Salif Bictogo du Stella club étaient tous au four et au moulin. C’est cette union sacrée que je demande aujourd’hui. J’ai besoin de tout le monde. Car il n’y a pas de petit contact », a lancé Jacques Anouma, qui souhaite que cette campagne 2020 soit aux antipodes de celle de 2015.


Le 13/11/20 à 10:22
modifié 13/11/20 à 10:22