Melzza Gnaoré. C’est un nom avec lequel il faudra désormais compter dans la sphère musicale ivoirienne. C’est en tout cas la promesse faite par la jeune artiste ivoirienne qui était de passage récemment sur les bords de la lagune Ebrié. « Melzza arrive. Il faut que les gens le sachent et retiennent mon nom. Je vais désormais compter dans le paysage musical ivoirien », affirme celle qui se présente comme une artiste multidimensionnelle. Et pour se positionner dans le paysage musical, Melzza compte mettre les bouchées doubles avec la promotion de son deuxième album sorti en 2016 intitulé Lampedusa. Gnaoré Agnès Melissa à l’état civil vit à Paris, et évolue dans le double crédo musique traditionnelle et moderne. A l’en croire, son arrivée sur la scène musicale n’est pas le fruit du hasard. « Dans ma famille, il y a de grands noms de la musique même si ceux-ci n’ont pas été connus sur le plan national. Il s’agit des chansonniers et des cantatrices qui animaient les cérémonies funéraires et de réjouissance », précise-t-elle. Elle affirme aussi jouir d’une bonne formation de base dans le milieu musical. « Après mes études, j’ai intégré le conservatoire de l’institut national des arts (Ina), actuel Insaac (institut national des arts et de l’action culturelle), où j’ai fait deux ans de solfège. J’ai appris les rudiments de la musique dans cette école. Et je suis venue en Europe en 1999. Mais avant d’intégrer l’Ina, j’ai joué dans les pianos-bars à Marcory Zone 4 avec des orchestres, et avec celui de la mairie de Yopougon qui avait un ensemble artistique à l’époque. J’ai aussi fait un peu de théâtre ». Ajoutons que « Non A Li », le premier album de Melzza a été produit par ses propres soins en 2012.