Trafic illicite: La gendarmerie saisit un important lot de médicaments prohibés à Bouaké

Ce sont 5 tonnes de médicaments de contrebande qui ont été saisis par les fins limiers de la cellule anti-drogue de la gendarmerie de Bouaké.(DR)
Ce sont 5 tonnes de médicaments de contrebande qui ont été saisis par les fins limiers de la cellule anti-drogue de la gendarmerie de Bouaké.(DR)
Ce sont 5 tonnes de médicaments de contrebande qui ont été saisis par les fins limiers de la cellule anti-drogue de la gendarmerie de Bouaké.(DR)

Trafic illicite: La gendarmerie saisit un important lot de médicaments prohibés à Bouaké

Le 06/11/20 à 23:00
modifié 06/11/20 à 23:00
Le capitaine Ambeu Bouaffon, chef de la cellule anti-drogue de la 3e légion de la gendarmerie de Bouaké et ses éléments ont découvert, mercredi, un important lot de médicaments contrefaits et périmés issus de la contrebande. Qui était dans une maison inachevée, située derrière la cité Cidt sur la route menant à Diabo.
Ayant reçu la nouvelle concernant cette grosse saisie, Braman Koné, procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, s’est rendu dans les locaux de la cellule anti-drogue de la 3e légion de la gendarmerie pour féliciter et encourager les hommes du capitaine Ambeu Bouaffon.
Braman Koné s’est particulièrement réjoui de la mise en œuvre de la politique de proximité qui a permis d’obtenir ce résultat positif. « Nous sommes là pour rendre témoignage de la police de proximité. Il faut savoir que c’est une préoccupation de nos autorités et les instructions qui ont été données par la hiérarchie de la gendarmerie sont en train de porter ses fruits », a-t-il expliqué.
Et de préciser que c’est une dénonciation de la population qui a permis la saisie de ces 5 tonnes de médicaments rentrés de façon frauduleuse sur le territoire national. Si au moment de la saisie, aucune présence humaine n’a été constatée, le procureur de la République a affirmé qu’une enquête a été immédiatement ouverte pour que les auteurs soient appréhendés et mis à la disposition de la justice.
« Les contrevenants sont passibles d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et 500 000 FCfa d’amende », a-t-il indiqué. Aussi a-t-il saisi l’occasion pour lancer un appel à la population. « Nous sommes au service de la population. Nos résultats dépendent de sa collaboration avec les forces de l’ordre. Et c’est ensemble que nous pourrions atteindre les objectifs fixés, à savoir la sécurité des biens et des personnes », a-t-il invité.
Le 06/11/20 à 23:00
modifié 06/11/20 à 23:00