Élection présidentielle 2020: Il y a eu vote à Bonoua

Un électeur à Bonoua en train d'accomplir son devoir citoyen. (Ph : Honoré Bosson)
Un électeur à Bonoua en train d'accomplir son devoir citoyen. (Ph : Honoré Bosson)
Un électeur à Bonoua en train d'accomplir son devoir citoyen. (Ph : Honoré Bosson)

Élection présidentielle 2020: Il y a eu vote à Bonoua

Le 02/11/20 à 03:37
modifié 02/11/20 à 03:37
Epp municipalité, groupes scolaires Emmanuel, André Maux, Améthié, Kodjo Bouet, Christ-Roi, etc., ce sont là, entre autres centres regroupant plusieurs bureaux de vote que nous avons visités, dans la ville de Bonoua le 31 octobre, jour de vote en Côte d’Ivoire. Dans ces différents endroits, nombreux sont les électeurs qui sont allés accomplir leur devoir civique. Dans des centres dont l’Epp Municipalité, on notait de longues files d’attente, avec des électeurs qui attendaient patiemment de glisser leurs bulletins dans l’urne. Par contre, c’est au compte-gouttes que des électeurs se déplaçaient au groupe scolaire Emmanuel, centre qui comptait cinq bureaux de vote.

Dans cette ville, en proie à des violences, du fait du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition, des « dispositions sécuritaires exceptionnelles » ont été prises par les autorités. Aussi a-t-on remarqué une forte présence des forces de sécurité. A des endroits stratégiques étaient positionnés des cargos de policiers et de gendarmes, prêts à parer à toute éventualité. En ce qui concerne les centres et bureaux de vote, ils étaient surveillés par la police électorale qui veillait au grain.

Selon plusieurs responsables de la Commission électorale indépendante, rencontrés dans les lieux de vote, des dispositions particulières ont été adoptées pour permettre aux électeurs de la ville d’aller voter en toute sécurité. Entre autres, le regroupement de plusieurs centres de vote dans d‘autres centres mieux sécurisés ; changer immédiatement le matériel électoral, en cas de force majeure, etc.

A en croire les agents de Cei interrogés, le processus se déroulait normalement. Toutefois, dans quelques bureaux, des défaillances ont été signalées au niveau des tablettes. Certains agents ont aussi indiqué qu’ils ont reçu des menaces de personnes qui se sont déplacées dans leurs centres. Autre préoccupation soulevée, le retard au niveau du démarrage du vote. Pour la plupart, les responsables des centres affirment qu’ils ont reçu le matériel « en retard ». Mais, ils assurent que le retard accusé sera rattrapé, comme le préconise la Cei. Question de respecter le temps de vote qui est de dix heures.

Plusieurs observateurs ont sillonné les centres et bureaux de vote pour s’enquérir des conditions dans lesquelles se déroule le scrutin.

MARCEL APPENA

Le 02/11/20 à 03:37
modifié 02/11/20 à 03:37