Présidentielle du 31 octobre 2020 : Un réseau de femmes mobilise pour des élections sans violence

La cérémonie a pris fin par une Photo de famille des participants.
La cérémonie a pris fin par une Photo de famille des participants.
La cérémonie a pris fin par une Photo de famille des participants.

Présidentielle du 31 octobre 2020 : Un réseau de femmes mobilise pour des élections sans violence

Le 28/10/20 à 19:57
modifié 28/10/20 à 19:57
Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO-section Côte d’Ivoire (REPSFECO-CI), sillonne le pays du 10 au 25 octobre 2020, dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur la non-violence, lors de l’élection présidentielle prévue le 31 Octobre prochain, en Côte d’Ivoire.

Dénommée, « journée citoyenne », cette caravane financée par le PNUD était au Centre Culturel Jean Baptiste Mockey de Grand Bassam, le vendredi 23 octobre 2020 pour sensibiliser les populations, sur le thème : « la violence électorale ne passera pas par moi ».

A l’occasion, Mme Ida Epse Camara Grâce, Secrétaire Général de préfecture de Grand-Bassam, Représentant le Préfet de Département de Grand-Bassam, président de la cérémonie, a souligné que " la paix est pour les femmes, car elles sont une force pour la réconciliation, pour la tolérance et elles sont la première école de la vie".

Les Femmes et les Jeunes de la région du Sud-Comoé se sont engagés à œuvrer pour la paix et pour une élection sans violence, dans ladite région.

Deux motions ont été lues à cet effet, respectivement par Madame Jeanne Hortense Koffi épouse Oulaï, Présidente de la Fédération des Associations Féminines d'Adiaké et Monsieur Hoba Fabrice Directeur de Cabinet du Conseil National de la jeunesse du Département de Grand Bassam. Dans la première, les populations du Sud Comoé ont dénoncé « le développement de la fibre tribale par ces temps de tensions préélectorales » et ont exprimé leur solidarité aux victimes des derniers évènements, en particulier, celles de Bonoua.

Elles ont aussi condamné les actes de vandalisme constatés lors de ces manifestations et ont appelé au respect strict des libertés respectives d’expression, mais aussi de militantisme multipartite. « Nous enjoignons les partis politiques de ce pays, ainsi que les acteurs de la société civile et les institutions concernées à une trêve sans retour, pour la gestion pacifique et la préservation de l’entente, gage d’une paix durable pour le bonheur de nos populations. Nous les femmes du Sud-Comoé disons non à la violence électorale oui à une élection apaisée car nous sommes tous liés », a lancé la porte-voix des Femmes.

Dans la seconde motion, celle des jeunes, Monsieur Hoba Fabrice a également dénoncé tous ces actes de violence qui exposent la tranche la plus vulnérable de la population, les jeunes.« Nous les jeunes, sommes les plus exposés et les plus touchés par ces tensions engendrées par les politiques. Nous demandons à nos autorités politiques de jeter un regard sur la question électorale qui est depuis peu, le carrefour de tous ces troubles. Nous appelons donc à la négociation et la gestion pacifique et non à une répression durcie. Nous n’avons qu’un seul pays. Evitons les violences de tout genre afin de le préserver dans un climat de paix, la paix, la paix rien que la paix », a-t-il lancé.

Soulignons que le REPSFECO-CI a pour présidente, Maître Diallo Géneviève, Avocate au barreau de Côte d’Ivoire. Le Réseau, regroupe plusieurs organisations féminines de la société civile ivoirienne.

Infos: Victorien N’Tayé du RJPS
Correspondance particulière

Le 28/10/20 à 19:57
modifié 28/10/20 à 19:57