Duékoué : Le parc national du mont Péko renaît 4 ans après le déguerpissement

Le préfet Ibrahima Cissé a mis en garde les ex-clandestins. (Dr)
Le préfet Ibrahima Cissé a mis en garde les ex-clandestins. (Dr)
Le préfet Ibrahima Cissé a mis en garde les ex-clandestins. (Dr)

Duékoué : Le parc national du mont Péko renaît 4 ans après le déguerpissement

Le 27/10/20 à 14:24
modifié 27/10/20 à 14:24
La deuxième session 2020 du Comité de gestion local (Cgl) du parc national du mont Péko a eu lieu le 22 octobre 2020, à la salle de la préfecture de Duékoué. C'était en présence du préfet de la région du Guémon, préfet du département de Duékoué et président du Cgl, Ibrahima Cissé et du colonel Zannou Moïse, directeur de zone de l'Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr) de la zone ouest.

Le parc national du Mont Péko, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, renaît peu à peu après les actions de préservation menées par le gouvernement depuis 2002, a indiqué le colonel Zannou Moïse, directeur zone ouest de l’Office national des parcs et réserves (Oipr).

S’exprimant à l’occasion de la deuxième session du Comité de gestion local du parc, il a indiqué que le patrimoine forestier avait été agressé voire colonisé par des individus pendant la crise de 2002. A ce jour, avec tous les efforts déployés par le gouvernement, ses partenaires et les agents de l’Oipr, le parc renaît « et reprend petit à petit ses droits écologiques, environnementaux ».

Le directeur de la zone ouest de l'Oipr a ensuite relevé les difficultés que rencontrent les agents chargés des coupes de plantations abandonnées par les clandestins, de la dégradation des voies et du manque de moyens de mobilité. Pour lui, la priorité demeure la sécurisation des limites et la préservation des ressources naturelles du parc national du mont Péko, face aux velléités de retour des ex-infiltrés.

Aussi a-t-il fait part du repeuplement progressif du parc par des espèces animales (buffles, éléphants, singes, chimpanzés...) qui avaient disparues à cause de la déforestation et du braconnage.

Le président du Cgl du parc national du mont Péko, le préfet Ibrahima Cissé, a, pour sa part, demandé à tous les participants de continuer à œuvrer pour la survie de ce parc qui fait la fierté de la région du Guémon et celle de la Côte d'Ivoire. Il a rappelé que le processus enclenché depuis le 31 juillet 2016 qui a abouti au déguerpissement du parc est irréversible.

Pour terminer, il a mis en garde les ex-clandestins qui cherchent par tous les moyens à retourner dans le parc national du mont Péko.


Le 27/10/20 à 14:24
modifié 27/10/20 à 14:24