Présidentielle 2020 : KKB a reçu, mardi, des membres du corps diplomatique

KKB entouré des diplomates qu’il a reçus à son quartier général, à Cocody. (Photo: Dr)
KKB entouré des diplomates qu’il a reçus à son quartier général, à Cocody. (Photo: Dr)
KKB entouré des diplomates qu’il a reçus à son quartier général, à Cocody. (Photo: Dr)

Présidentielle 2020 : KKB a reçu, mardi, des membres du corps diplomatique

Le 14/10/20 à 10:34
modifié 14/10/20 à 10:34
A deux jours de l’ouverture de la campagne de l’élection présidentielle, le candidat Kouadio Konan Bertin, KKB, a reçu le mardi 13 octobre, à son cabinet à Cocody, plusieurs membres du corps diplomatique issus de pays de l’Union européenne (Ue).

Il s’agit des ambassadeurs d’Allemagne, d’Espagne, de Belgique, des Pays-bas et d’Italie. On notait aussi la présence du conseiller politique de l’ambassade de France.

Au nom de ses pairs présents, l’ambassadeur de l’Ue, Jobst Von Kirchmann, a déclaré que les diplomates sont venus s’enquérir de l’avis du candidat indépendant, au moment où les positions semblent tranchées, aussi bien chez le parti au pouvoir que chez les formations politiques issues de l’opposition.

Pour KKB, entre deux maux, il faut choisir le moindre mal. Et ce moindre mal, pour lui, c’est d’aller aux élections. Il souhaite que soit validé le scrutin du 31 octobre, comme le préconise la Loi fondamentale.

Le candidat a indiqué que s’il n’y a pas d’élection à la date du 31 octobre, la Côte d’Ivoire court droit dans le mur, avec un probable «vide constitutionnel» qui, a-t-il fait savoir, n’arrangera pas les populations ivoiriennes.

Il assure que si au soir du 31 octobre, il est élu Président de la République, il mettra tout en œuvre pour réconcilier le parti au pouvoir et les formations politiques de l’opposition, pour que règne en Côte d’Ivoire une paix définitive.

Dans tous les cas, le candidat KKB a assuré qu’en 2000 et 2010, toutes les conditions n’étaient pas forcément réunies pour le scrutin présidentiel. « Et pourtant, ces scrutins se sont bel et bien déroulés ». Et ont porté à la tête du pays de nouveaux présidents.

Pour lui, aujourd’hui, les conditions et l’environnement électoraux sont nettement mieux que ceux des années 2000 et 2010.

Par conséquent, il pense que la présidentielle du 31 octobre a bien sa raison d’être. Les diplomates se sont dit satisfaits de la rencontre.

MARCEL APPENA


Le 14/10/20 à 10:34
modifié 14/10/20 à 10:34