Election 2020: Le chef du village d’Abidjan-Adjamé invite à tisser la toile de la paix pour une Côte d’Ivoire unie

N’Gboba Simon s’exprimait au nom de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (Cnrct) pour la quête de paix et cohésion. (DR)
N’Gboba Simon s’exprimait au nom de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (Cnrct) pour la quête de paix et cohésion. (DR)
N’Gboba Simon s’exprimait au nom de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (Cnrct) pour la quête de paix et cohésion. (DR)

Election 2020: Le chef du village d’Abidjan-Adjamé invite à tisser la toile de la paix pour une Côte d’Ivoire unie

Le 13/10/20 à 13:03
modifié 13/10/20 à 13:03
A l’instar des chapelles politiques, les autorités religieuses et coutumières appellent une fois de plus à la paix pour préserver la Côte d’Ivoire d'une crise en cette période d’élection. En effet, ce mardi 13 octobre 2020, s’est tenue à la chefferie du village d’Abidjan-Adjamé, une réunion d’information et de sensibilisation pour des élections apaisées.

Les différentes communautés ont été invitées par le chef dudit village, N’Gboba Simon, qui s’exprimait au nom de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (Cnrct), à cultiver la paix, la cohésion.

Selon le chef N’Gboba Simon, à l’approche des élections, la population est souvent gagnée par la psychose. Rappelant la crise ivoirienne de 2010 et 2011, il a exhorté à la cohésion. « Il faut se focaliser sur ces faits pour ne plus les revivre », dit-il.

Pour lui, il est impératif de rechercher la paix. « Nous n’avons pas le droit de détruire notre pays », a-t-il indiqué. Avant d'inviter les jeunes à plus de maturité. « Ne vous laissez pas instrumentaliser », a-t-il insisté.

Toujours dans sa quête de paix, il a demandé aux guides religieux de l’aider à véhiculer des messages de paix, d’amour et du vivre-ensemble.

Le Père Jean-Baptiste Nabaha de la Paroisse Saint Michel d’Adjamé a abondé dans le même sens que son prédécesseur. « Sans paix, on ne construit rien. Formons-nous à la culture de paix », a conseillé l’abbé Jean-Baptiste. Même son de cloche pour l’imam de la mosquée d’Adjamé-Dallas, secrétaire général adjoint du Cosim Adjamé, Traoré Tidiane. « Acceptons-nous », a-t-il souligné. Pour l’homme de Dieu, il faut semer la paix pour que le pays demeure.

Quant à la présidente de l’Ong voix de femmes, Yao Christelle, elle a lancé un appel pressant à l’unité. « Faisons la promotion de la paix », a-t-elle exhorté.

Le chef a invité les représentants des communautés à être les relais de cette sensibilisation.


Le 13/10/20 à 13:03
modifié 13/10/20 à 13:03