Taekwondo : Seydou Gbané ne perd pas de vue les Jeux olympiques

Gbané Seydou, admirable sur ce beau geste technique (coup de pied retourné sauté) est un espoir de médaille à Tokyo. (DR)
Gbané Seydou, admirable sur ce beau geste technique (coup de pied retourné sauté) est un espoir de médaille à Tokyo. (DR)
Gbané Seydou, admirable sur ce beau geste technique (coup de pied retourné sauté) est un espoir de médaille à Tokyo. (DR)

Taekwondo : Seydou Gbané ne perd pas de vue les Jeux olympiques

Le 12/10/20 à 20:39
modifié 12/10/20 à 20:39
Il fait partie du quatuor ivoirien qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020, avec Cissé Cheick Sallah Junior, Marie-Christelle Ruth Gbagbi et Charlène Aminata Traoré. Depuis le report de ce rendez-vous planétaire, de juillet-août 2020 au 23 juillet-8 août 2021, Seydou Gbané pense fortement à la compétition. Même si, entre-temps, il en a profité pour épouser l’élue de son cœur, Banassa Diomandé (une autre internationale de taekwondo), il ne perd pas de vue son objectif.

« Les Jeux olympiques représentent beaucoup pour tout athlète digne de ce nom. C’est le rendez-vous des meilleurs du monde. On n’y va pas comme on va à un dîner-gala. Il faut être bien préparé, bien armé physiquement et mentalement. C’est ce que nous essayons de faire », confie celui qui, avant Cissé Cheick Sallah, portait tous les espoirs du taekwondo ivoirien.

Freiné par des blessures à répétition qui l’ont obligé à mettre en avant ses études, Seydou Gbané, désormais libéré, semble revenu à son meilleur niveau. Sa qualification, le 26 février dernier, à Rabat au Maroc, après avoir battu en demi-finale le Kenyan Newton Maliro Nambani (33-5), est bien la preuve du grand retour de l’enfant de Koumassi.

Depuis, il est focalisé sur les Jeux olympiques de Tokyo, les premiers jeux de sa carrière. « Vous comprenez pourquoi je reste concentré. Actuellement, la situation sanitaire ne permet pas de travailler, comme par le passé, avec les autres. Mais chacun de nous est conscient de l’enjeu des Jeux olympiques 2021. C’est pourquoi nous nous donnons les moyens de rester dans le ton », insiste le tireur formé au club La Source.

« C’est vrai que nous n’avons pas encore repris le travail de groupe en équipe nationale, mais chacun de nous travaille. En tout cas, moi, j’ai un programme que je suis à la lettre. Dans un premier temps pour un compétiteur, il est important de garder la forme, la condition physique. C’est ce que je fais de lundi à vendredi », confie-t-il.

Des séances de travail que Seydou Gbané passe très souvent avec Me Jérôme Essapa, le coach qui l’a aidé à rebondir


Le 12/10/20 à 20:39
modifié 12/10/20 à 20:39