Sécurité alimentaire : Des experts réfléchissent à la préservation des zones humides

Des participants engagés pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides. (DR)
Des participants engagés pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides. (DR)
Des participants engagés pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides. (DR)

Sécurité alimentaire : Des experts réfléchissent à la préservation des zones humides

Le 12/10/20 à 16:07
modifié 12/10/20 à 16:07
Le Centre universitaire de recherche et d’application en télédétection (Curat) a organisé, du 23 au 24 septembre dernier, un atelier à Abidjan-Cocody en vue de fournir des informations actualisées sur les zones humides. Deux sites Ramsar de N’Ganda N’Ganda, située dans la région du Sud-Comoé et le Parc national d’Azagny sont concernés par les recherches.

L’activité s’inscrit dans le cadre de la Gestion durable des zones humides pour le renforcement de la Sécurité alimentaire et de la Résilience des écosystèmes en Afrique de l’Ouest » (Gdzhao).

Autour d’un même plateau, se sont réunis les services et structures en charge de la gestion des zones humides, de la protection de l’environnement, de la protection des ressources en eau, des chercheurs, les populations riveraines impliquées directement ou indirectement dans la gestion du site Ramsar de N’Ganda N’Ganda et du parc national d’Azagny.

Des objectifs fixés par les acteurs, on retient la nécessité de se conformer aux engagements intergouvernementaux pris par la Côte d’Ivoire. Notamment, « la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, nationales, régionales et internationales, en tant que contribution au développement durable dans le monde entier. »

Au nom du point focal national Ramsar, Vaouli Zou Bi Noël, a indiqué que les zones humides sont des écosystèmes remarquables dont dépendent plusieurs aspects de la vie socio-économique d’un pays et de ses populations. C’est pourquoi, il a suggéré la mise œuvre de stratégies devant permettre la préservation de ces ressources naturelles aux multiples fonctions.

La mission de la convention de Ramsar est de conserver et d'utiliser à long terme des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition. « Selon la convention, il faut au moins tous les six ans actualiser les données des sites. Alors que la dernière en date en ce qui concerne le site N’Ganda N’Ganda remonte à 2005. C’est- à-dire 15 ans de retard », a-t-il déploré.

Pr Fernand Kouamé, point focal Gdzhao, s’est, quant à lui, appesanti sur le bilan à mi-parcours dudit projet.

A l’en croire, les deux jours de travaux devraient permettre d’avoir une connaissance plus large des sites de N’Ganda N’Ganda et du parc national d’Azagny. Avant d’annoncer au compte des perspectives, la réalisation d’un géo-portail avec des données actualisées pour donner accès à toutes les informations.



Le 12/10/20 à 16:07
modifié 12/10/20 à 16:07