Deuxième Terminal à containers : D’importantes retombées socio-économiques

Le port autonome d'Abidjan. (DR)
Le port autonome d'Abidjan. (DR)
Le port autonome d'Abidjan. (DR)

Deuxième Terminal à containers : D’importantes retombées socio-économiques

Le 06/10/20 à 13:47
modifié 06/10/20 à 13:47
Dans 18 mois, le port autonome d’Abidjan disposera d’un nouveau terminal à containers ultra moderne et performant, au terme de la réalisation de ce projet de plus de 260 milliards de FCfa mobilisés par le consortium Bolloré Ports et Apm Terminals, partenaires du projet.

Dès la première année de sa mise en service, le terminal sera équipé de 6 portiques quai, 13 portiques de parc, 36 tracteurs et de 2 élévateurs. Il sera construit selon les normes environnementales et doté d’équipements alimentés à partir de l’énergie électrique.

Comme atouts indéniables, le port d’Abidjan et Côte d’Ivoire Terminal vont entrer dans une nouvelle ère pour accueillir des navires passant de 3 500 à 15 000 containers ; faisant passer sa capacité de traitement de containers de 1 million à 2,5 millions par an. « Nous travaillons pour avoir un port plus efficace et plus compétitif qui contribuera à réduire les coûts de manutention des marchandises, stimulera la croissance économique et augmentera le pouvoir d’achat. Apm Terminals et le groupe Bolloré ont pour ambition de créer un hub de transbordement ainsi qu’une porte d’entrée de la sous-région », a expliqué le vice-président du Groupe Bolloré, Philippe Labonne.

Ainsi positionné sur l’échiquier maritime, le port d’Abidjan sera en mesure d’offrir une des meilleures productivités du continent africain avec le reste du monde, en multipliant notamment les possibilités de connexion, afin de réduire les délais d’acheminement des marchandises. Autre avantage du futur terminal, il permettra de diminuer les coûts de passage aux bénéfices de tous les clients, a ajouté Philippe Labonne.

Il ajoute que le deuxième terminal va promouvoir la place de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique dans le commerce international et favoriser les échanges intra africains, participer à la création d’un écosystème logistique performant.

Il a réaffirmé, pour finir, l’engagement du Groupe à soutenir le gouvernement ivoirien dans la lutte contre la cherté de la vie. « Nous sommes fiers de participer à ce processus vers l’émergence », a-t-il lancé. Ce n’est pas tout, l’impact social sera indéniable avec la création de plus de 700 emplois directs dans la phase des travaux et 450 emplois dans la phase d’exploitation.


Le 06/10/20 à 13:47
modifié 06/10/20 à 13:47