Au nom du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé, il a fait remarquer qu’au plan mondial, « la maladie n’est plus le seul apanage des personnes âgées. Elle touche également les enfants, même les nourrissons », a-t-il averti.

Dans le cas particulier de la Côte d’Ivoire, Dr Ekissi Ablé a montré « qu’il ne se passe pas un seul jour sans qu’une personne ne soit frappée d’Avc ».

Les chiffres au plan national du service de neurologie révèlent que l’Avc « est responsable d’un taux de décès qui oscille entre 25 et 40 % » aujourd'hui.

Dans la perspective d’un meilleur contrôle des maladies non transmissibles (Mnt), il a invité la population de Côte d’Ivoire en général, et particulièrement les enfants et adolescents, à adopter des comportements sains pour entretenir leur cœur.

Pour lui, la problématique posée par cette affection réside dans la difficulté de déterminer les causes exactes d’un Avc. Alors que les nombreux facteurs de risque sont quant à eux connus, a-t-il noté.

Le choix de la date du 29 septembre pour célébrer les efforts dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires par l’Oms n’est pas fortuit, a relevé Dr Jean Marie Vianny Yaméogo.

C’est une invitation lancée à l’humanité entière « à redoubler d’efforts face au fardeau de cet ensemble de pathologies. Surtout dans les pays en développement où les charges liées aux dépenses en santé pèsent lourds dans les revenus des ménages », a précisé le représentant de l’Oms en Côte d’Ivoire.

Dr Yaméogo s’est réjoui aussi du thème retenu par les autorités nationales « Covid-19, maladie du cœur et les Avc », qui cadre avec le contexte particulier marqué par la grave crise sanitaire de Covid-19 qui n’épargne aucun pays au monde.

Selon son analyse, « de graves perturbations sont observées dans les services de prévention et de traitement des maladies non transmissibles (Mnt) depuis le début de cette pandémie », a-t-il relevé.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), on estime à près de 18 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires. Soit 31, 1 % de la mortalité mondiale totale (chiffres 2015).