Santé sexuelle: Facebook pour en savoir plus ...

Le réseau social est l’un des moyens utilisés par Population service international (Psi) pour le suivi des jeunes filles, dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive. (Dr)
Le réseau social est l’un des moyens utilisés par Population service international (Psi) pour le suivi des jeunes filles, dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive. (Dr)
Le réseau social est l’un des moyens utilisés par Population service international (Psi) pour le suivi des jeunes filles, dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive. (Dr)

Santé sexuelle: Facebook pour en savoir plus ...

Le 04/10/20 à 08:29
modifié 04/10/20 à 08:29
Facebook est l’un des moyens utilisés par Population service international (Psi) pour le suivi des jeunes filles dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive. Selon M’Boua N’Taho Patricia Koné, sage-femme, coordinatrice assurance qualité à Psi Côte d’Ivoire, plus de 1,400 million de personnes fréquentent cette page depuis deux ans, en Côte d’Ivoire et au-delà des frontières du pays.

Les mardis et vendredis, ce sont plus de 200 internautes qui posent des questions à la sage-femme. « Ce qui intéresse ces jeunes filles, ce sont les contraceptions. Elles veulent connaître les méthodes contraceptives, savoir comment calculer le cycle menstruel. Et savoir aussi comment se maquiller, traiter sa peau, ses cheveux etc. A cet âge-là, elles veulent se faire belles », explique celle qui anime la rubrique Femme Diaby.

Gaby Kasongo, conseillère technique en santé de la reproduction (Psi), fait savoir que cet espace est un des moyens utilisés dans les réseaux sociaux. Parce qu’il a été démontré que la population ivoirienne est majoritairement jeune. Et parmi les jeunes, il y a une forte pénétration de la téléphonie cellulaire. Aussi le projet Maverick utilise-t-il cette opportunité pour donner la bonne information que les jeunes cherchent ailleurs. « Nous avons différentes rubriques.

Les informations ne portent pas uniquement sur la santé de la reproduction. Nous leur apprenons aussi comment tenir son corps propre. Nous leur avons également trouvé un cadre confidentiel, avec les prestataires de service. Parce que certaines filles voulaient avoir des réponses à leurs préoccupations auprès de la sage-femme », dit Gagy Kasongo. Avant de souligner : « C’est pour cela que nous avons une rubrique spéciale qu’on appelle « La sage Gabi », avec une sage-femme qui est là, du matin au soir, pour discuter avec les jeunes sur les questions liées à la santé sexuelle et reproductive ».

Le 04/10/20 à 08:29
modifié 04/10/20 à 08:29