Le stade de 60 000 places sera ouvert pour la première fois au grand public. (DR)
Inauguration du stade d’Ebimpé : Pourquoi il faut impliquer les acteurs et les anciens joueurs
Le ministre des Sports, Danho Paulin, était tout heureux mardi à la salle de conférences de la piscine d’État de Treichville. Devant la presse nationale et internationale, il a annoncé l’inauguration du stade olympique d’Ebimpé. Le ministre était plutôt fier de savoir que le projet de construction du stade est devenu une réalité.
Dans la foulée, il a rendu un vibrant hommage au défunt Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, et surtout au Président Alassane Ouattara dont il a salué la vision pour la Côte d’Ivoire. La fête du stade aura lieu demain samedi à 17 heures, avec la participation des deux équipes phares du pays, l’Asec Mimosas et l’Africa Sports.
Un match de gala qui s’annonce haut en couleur devant près de 50 000 spectateurs invités par Danho Paulin Claude. Un monde fou qui devrait cependant se munir d’un ticket pour avoir accès au nouveau temple du ballon rond.
Le hic dans cette ferveur, c’est l’absence des acteurs du football local. La Fédération ivoirienne de football (Fif) regarde de loin les préparatifs de la fête. Et pourtant, l’organisation, la promotion du football sur le territoire national est de son ressort.
En lieu et place, c’est l’Office national du sport (Ons) qui est mis en avant. Un établissement public national dont la mission est clairement définie pourtant : la construction, la réhabilitation et la gestion des infrastructures sportives civiles de l’État.
Mais il n’y a pas que la faîtière qui est royalement ignorée. Nulle part les organisateurs de l’événement ne mentionnent le nom des anciens joueurs, les anciennes gloires du football. Dieu seul sait combien ils sont nombreux dans le pays, ces hommes, femmes, anciens journalistes, arbitres, royalement ignorés.
Au départ, certains avaient suggéré que ce joyau soit baptisé du nom d’un joueur mythique du pays. C’est leur fête avant tout. Il est clair que cette inauguration a une forte coloration politique.
En cette période de précampagne, le parti au pouvoir entend capitaliser ce chef-d’œuvre de plus de 60 000 places. Mais rien n’est perdu. Connaissant Danho Paulin Claude, même s’il ne le dit pas, il garde sûrement une place de choix pour ces hommes qui ont écrit l’histoire de ce sport en Côte d’Ivoire
Un match de gala qui s’annonce haut en couleur devant près de 50 000 spectateurs invités par Danho Paulin Claude. Un monde fou qui devrait cependant se munir d’un ticket pour avoir accès au nouveau temple du ballon rond.
Le hic dans cette ferveur, c’est l’absence des acteurs du football local. La Fédération ivoirienne de football (Fif) regarde de loin les préparatifs de la fête. Et pourtant, l’organisation, la promotion du football sur le territoire national est de son ressort.
En lieu et place, c’est l’Office national du sport (Ons) qui est mis en avant. Un établissement public national dont la mission est clairement définie pourtant : la construction, la réhabilitation et la gestion des infrastructures sportives civiles de l’État.
Mais il n’y a pas que la faîtière qui est royalement ignorée. Nulle part les organisateurs de l’événement ne mentionnent le nom des anciens joueurs, les anciennes gloires du football. Dieu seul sait combien ils sont nombreux dans le pays, ces hommes, femmes, anciens journalistes, arbitres, royalement ignorés.
Au départ, certains avaient suggéré que ce joyau soit baptisé du nom d’un joueur mythique du pays. C’est leur fête avant tout. Il est clair que cette inauguration a une forte coloration politique.
En cette période de précampagne, le parti au pouvoir entend capitaliser ce chef-d’œuvre de plus de 60 000 places. Mais rien n’est perdu. Connaissant Danho Paulin Claude, même s’il ne le dit pas, il garde sûrement une place de choix pour ces hommes qui ont écrit l’histoire de ce sport en Côte d’Ivoire