Candidat recalé par le Conseil constitutionnel : Mé N’Guessan appelle ses parrains à ne pas tomber dans la violence

Mé N'Guessan a vu sa candidature recalée pour la présidentielle du 31 octobre. (DR)
Mé N'Guessan a vu sa candidature recalée pour la présidentielle du 31 octobre. (DR)
Mé N'Guessan a vu sa candidature recalée pour la présidentielle du 31 octobre. (DR)

Candidat recalé par le Conseil constitutionnel : Mé N’Guessan appelle ses parrains à ne pas tomber dans la violence

Le 28/09/20 à 20:32
modifié 28/09/20 à 20:32
Le candidat à la candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre, Mé N’Guessan, qui a vu son dossier rejeté pour faute de parrainage, par le Conseil constitutionnel, a appelé les populations à ne pas désespérer et tomber dans la violence.

Lors d’une conférence de presse, le 28 septembre, à la maison de la presse, au Plateau, il a déploré le fait que des revendications politiques se fassent en comptant, chaque fois, des blessés et des morts. Alors que de nombreuses voies et moyens légaux existent pour mener des revendications.

« Nous avons parfois l’impression que si nous ne réagissons pas violemment, cela veut dire que nous ne sommes pas décidé », regrette-t-il. Parce que pour lui, tout peut s’obtenir dans la paix et le dialogue tant qu’on croit et que le désespoir ne prend pas le dessus sur les ambitions.

L’ancien candidat indépendant à la candidature présidentielle, enseignant de Lettres modernes, invite tous ses parrains à attendre les instructions avant de mener toutes sortes d’actions. Parce qu’il croit fermement que la requête introduite par ses services pour contester les arguments sur lesquels s’est basé le Conseil constitutionnel pour invalider sa demande de candidature, aboutira.

Pour le simple fait que, précise-t-il, la seule raison du rejet de sa candidature est le double parrainage qu’il ne reconnaît pas, parce qu'il soutient fermement avoir reçu le parrainage de ses parrains avant ses adversaires qui ont déposé leurs dossiers avant lui.

C’est pour cette raison que, selon lui, le Conseil constitutionnel aurait dû comparer les différentes dates de signature des fiches de parrainage plutôt que la date de dépôt des dossiers par les candidats. « En tant que candidat, je peux être le premier à obtenir le parrainage d’une personne mais n’ayant pas encore réuni toutes les pièces requises, je peux déposer après mon adversaire qui a reçu aussi le parrainage de la même personne, mais après moi », explique-t-il.

Avant de reconnaître que le Conseil constitutionnel et la Commission électorale peuvent organiser et réussir le pari d’une élection présidentielle de 2020 crédible. « Jusqu’à preuve du contraire, la Cei et le Conseil constitutionnel ont la capacité d’organiser des élections crédibles. Il reste que leurs différents animateurs soient transparents et mettent en avant les intérêts de la nation et du peuple ivoirien », affirme-t-il.


Le 28/09/20 à 20:32
modifié 28/09/20 à 20:32