Dédicace : Hélène Hadja Affoué Soungalo se souvient...

Dans cet ouvrage, un clin d’œil est fait au dialogue interreligieux. (Dr)
Dans cet ouvrage, un clin d’œil est fait au dialogue interreligieux. (Dr)
Dans cet ouvrage, un clin d’œil est fait au dialogue interreligieux. (Dr)

Dédicace : Hélène Hadja Affoué Soungalo se souvient...

Le 26/09/20 à 19:59
modifié 26/09/20 à 19:59
Hélène Hadja Affoué Soungalo a procédé vendredi à la dédicace de son ouvrage intitulé « La Mosquée de la transparence », édité par les nouvelles éditions Balafons. La cérémonie a eu lieu sur l’esplanade de la Mosquée Salam du Plateau. Cette mosquée dont elle parle n’est autre que le parking jouxtant le district d’Abidjan, qui pendant longtemps a accueilli les fidèles musulmans pour la prière de 13 heures.

L’auteur indique dans la préface de l’ouvrage que le signe extérieur de la présence religieuse dans une cité, c’est un lieu de culte. « L’église et la mosquée sont les premiers endroits vers lesquels s’oriente le croyant qui débarque dans une ville, cherche un repère ». De ce point de vue, elle a rappelé que pendant plus d’une décennie, dans la commune du Plateau, ce repère a été pour le croyant musulman, « La Mosquée de la transparence », un cadre initialement aménagé pour accueillir les véhicules en stationnement des riverains ».

L’Imam Cissé Djiguiba en était le guide. Et c’est lui qui a eu l’idée d’entreprendre des démarches auprès des autorités administratives afin d’acquérir un endroit plus adéquat à l’office des prières. « C’est ainsi, qu’est née la Mosquée Salam, un véritable joyau architectural dédié à la grandeur du Dieu de Mouhammad (saw)», écrit-elle.

Professeur d’art plastique de formation, Hélène Hadja Affoué Soungalo est née à Bouaké dans une famille chrétienne. Elle a été élevée dans une famille musulmane, et s’est distinguée très tôt par son militantisme au sein de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (Aeemci). Elle est membre du Conseil d’administration de la Fondation Djigui, « la Grande Espérance », et secrétaire générale du bureau des femmes musulmanes de la communauté Nour Islam de Yopougon-Ananeraie.

L’auteur de « La Mosquée de la transparence » est aujourd’hui chargée de communication à l’inspection générale de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, après avoir été responsable du département des documents spéciaux à la Bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire.

Vendredi dernier, elle a tenu à remercier tous ceux qui ont rendu possible son rêve d’écrire un livre sur ce thème, malgré les difficultés rencontrées en chemin. Elle a parlé de doutes et de remises en cause autour de son édition. Qui ressemblent, à des degrés moindres, au parcours de la mosquée Salam.

« L’édition de ce livre a été acceptée, puis délaissée, négligée par plusieurs maisons successives, dont la dernière a généreusement consenti à faire signer le fameux contrat d’édition ». Ses remerciements ont été adressés à l’Imam Cissé Djiguiba, Pca du lieu de culte, son père et conseiller ; l’Abbé Augustin Obrou, curé de la paroisse Saint Jacques des II-Plateaux.

Le parrain de la cérémonie, le Dg des cultes, Bamba Messamba, a souligné qu’à l’époque, en service à la Direction de la pédagogie et de la formation continue (Dpfc), il a été, comme l’auteur, un des nombreux fidèles de la Mosquée de la transparence ou la Mosquée à ciel ouvert.

A ce titre, comme les autres fidèles de la Mosquée du Cheick Cissé Djiguiba Abdallah, il a suivi le cheminement de la foi du parking à la Mosquée du Plateau. Ce qu’il retient cependant dans la démarche de l’artiste-écrivain, c’est le clin d’œil qu’elle fait à une des problématiques essentielles de notre époque : « le concept du dialogue interreligieux. Un concept dont l’Imam Cissé Djiguiba est l’un des grands artisans dans notre pays ».

Pour le Dg des cultes, ce concept est indispensable au renforcement de la paix et de la cohésion sociale dans le cadre du vivre-ensemble.


Le 26/09/20 à 19:59
modifié 26/09/20 à 19:59