Gestion de la forêt : Les avantages de la certification présentés aux Ivoiriens

Les experts nationaux et internationaux engagés pour améliorer les connaissances des acteurs ivoiriens en faveur de la préservation de la forêt. (DR)
Les experts nationaux et internationaux engagés pour améliorer les connaissances des acteurs ivoiriens en faveur de la préservation de la forêt. (DR)
Les experts nationaux et internationaux engagés pour améliorer les connaissances des acteurs ivoiriens en faveur de la préservation de la forêt. (DR)

Gestion de la forêt : Les avantages de la certification présentés aux Ivoiriens

Le 26/09/20 à 19:22
modifié 26/09/20 à 19:22
«La certification permet de démontrer facilement que les produits en notre possession sont légaux. Son avantage, c’est que le consommateur qui va acheter le produit n’a pas peur. Cela le rassure », a expliqué le président du Syndicat des producteurs industriels du bois (Spib).

Boubacar Ben Salah a déroulé les garanties de la certification le mardi 22 septembre à Abidjan-Cocody, où se tenait l’atelier sur la certification forestière et la traçabilité du bois en Côte d’Ivoire. C'était en présence du représentant du ministre des Eaux et Forêts, le colonel-major Mé Kouamé Martial.

Pour le premier responsable du Syndicat des producteurs industriels du bois, « la certification, ce n’est ni plus ni moins que de se faire attester par un organisme agréé que les produits que vous transformez sont d’origine légale », a-t-il démontré. Le but de l’atelier, a-t-il indiqué, c’est de sensibiliser au maximum les entreprises ivoiriennes à aller vers la certification.

Car selon son analyse, « Il existe aujourd’hui trois sociétés qui sont certifiées en Côte d’Ivoire. Elles n’ont pas de difficultés à prouver l’origine légale du bois », a encouragé Boubacar Ben Salah. Son souhait, a-t-il insisté, est de voir « le maximum de sociétés aller dans ce sens. Car la certification améliore la gouvernance », a-t-il conclu.

Présidant la cérémonie d'ouverture, le colonel-major Mé Kouamé Martial, représentant le ministre des Eaux et Forêts, a rappelé que "de 16 millions d’hectares de forêt au début du XXe siècle, la Côte d’Ivoire a aujourd’hui moins de 3 millions d’hectares".

En réaction, a-t-il défendu, l’État a entrepris des démarches pour une gestion durable de la forêt. Partant de son adhésion en 2011, au mécanisme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (Redd+) à la promulgation en juillet 2019 d’un nouveau code forestier, a-t-il présenté.

Une quarantaine de personnes ont pris part à cet atelier qui a pour objectif d’améliorer les connaissances des acteurs sur le volet ivoirien de l’Accord de partenariat volontaire (Apv) pour l’application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (Flegt en anglais) avec l’Union européenne.

Il s’agit, plus concrètement, d’éclairer la lanterne des participants sur la certification forestière et ses avantages, et de faciliter la mise en place d’un système national de traçabilité du bois.

Le Spib, qui compte 23 membres représentant les principales sociétés industrielles du bois de Côte d'Ivoire, a été fondé en 1943. Également membre de l’Association technique internationale des bois tropicaux (Atibt), il œuvre pour la promotion du bois et des produits transformés ivoiriens.

L’Atibt est une association créée en 1952 qui œuvre pour la promotion du commerce du bois et la gestion durable des ressources forestières. Elle agit comme une plateforme d’échanges d’opinions pour l’amélioration des connaissances sur les qualités du bois et sur la gestion responsable des forêts.


Le 26/09/20 à 19:22
modifié 26/09/20 à 19:22