Livre : «Foi et culture : quand le zouglou chante Dieu»

Le père Don Abib Marcellin, vicaire à la paroisse Saint -Thomas d’Agban-Village (DR)
Le père Don Abib Marcellin, vicaire à la paroisse Saint -Thomas d’Agban-Village (DR)
Le père Don Abib Marcellin, vicaire à la paroisse Saint -Thomas d’Agban-Village (DR)

Livre : «Foi et culture : quand le zouglou chante Dieu»

Le 26/09/20 à 19:19
modifié 26/09/20 à 19:19
Quand un ministre de Dieu pose un regard sur un genre musical, cela ne peut qu’être empreint de spiritualité. Mieux, la démarche ne peut que se présenter comme un chemin qu’on emprunte pour aller à la conversion vers Dieu.

C’est bien cet exercice que vient de faire le Père Don Abib Marcellin, à travers son deuxième livre, au titre évocateur «Foi et culture : quand le zouglou chante Dieu», après une première œuvre intitulée « La messe et les chants sacrés », parue en 2015.

Ce second ouvrage se présente, avant tout, comme une incursion dans l’univers musical zouglou, rythme musical ivoirien bien en vogue. Préfacé par le Père Eric Norbert Abékan, l’ouvrage a été dédicacé le 1er août 2020, à la librairie Carrefour Siloé, à Cocody Saint-Jean.

Comment le zouglou chante-t-il Dieu ? L’auteur, homme de Dieu, explique que les textes, la rythmique et les chants sont, entre autres éléments qui contribuent à magnifier et louer l’Esprit de Dieu.

« Avec le zouglou, il y a des thèmes relatifs à la solidarité, l’amour, la famille, ainsi que les maux qui minent la société, dont le vol, la prostitution, l’insécurité, la corruption, les mensonges et déboires des politiciens », soutient le Père Don Abib Marcellin, qui ajoute également qu’en plus de la symbolique textuelle, il y a toute une symbolique chorégraphique qui accompagne le rythme musical à travers notamment, «les mains levées au ciel», sous forme de supplication.

Pour l’auteur, le zouglou est l’apanage de toutes les catégories sociales, aussi bien sur l’échiquier musical national qu’international. Cette forme musicale montre que l’Église est bien loin de juger, de condamner ou de rejeter tout ce qui vient de l’extérieur.

Au contraire, «elle accompagne tous les enfants de Dieu dans la pratique des œuvres artistiques et musicales. La foi et la culture ne sont pas opposées. Dieu est présent dans tout ce qui est bon, beau, ordinaire», explique le Père Don Abib Marcellin, prêtre de l'archidiocèse d'Abidjan ordonné le 21 février 2009.

Il est actuellement vicaire à la paroisse Saint-Thomas d'Agban-village, dans la commune d'Attécoubé.


Le 26/09/20 à 19:19
modifié 26/09/20 à 19:19