Gestion des polluants organiques persistants : Des experts réfléchissent sur le cadre juridique

Photo de famille des participants à l’issue de la cérémonie d’ouverture. (DR)
Photo de famille des participants à l’issue de la cérémonie d’ouverture. (DR)
Photo de famille des participants à l’issue de la cérémonie d’ouverture. (DR)

Gestion des polluants organiques persistants : Des experts réfléchissent sur le cadre juridique

Le 25/09/20 à 15:31
modifié 25/09/20 à 15:31
Plus d’une cinquantaine de participants ont pris part, jeudi, au Plateau, au séminaire de lancement du projet Upop et des Pbde.
Kouablan François, représentant le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pr Joseph Séka Séka, a procédé le jeudi 24 septembre, au Plateau, au lancement du projet dénommé Gestion écologiquement rationnelle des émissions involontaires de Polluants organiques persistants (Upop) et des Diphényles éthers polybromés (Pbde).

Il vise la gestion rationnelle des Polluants organiques persistants (Pop) non intentionnels afin de réduire leur émission du secteur des déchets industriels. « Les polluants organiques persistants déversés dans notre écosystème représentent d’énormes dangers pour la santé humaine et pour l’environnement », a d’emblée tiré la sonnette d’alarme, le représentant du ministre. Avant de préciser qu’il s’agit pour le gouvernement de combattre un trafic illicite en favorisant un cadre juridique permettant une gestion économiquement rationnelle des émissions involontaires de ces polluants organiques persistants.

Kouablan François a rappelé que l’Etat ivoirien ambitionne de mieux s’outiller pour prévenir les risques et d’envisager la réduction des effets liés à l’action de ces produits et leurs déchets sur le territoire national. Pour lui, cet atelier est une opportunité pour partager des informations et parvenir à s’accorder sur les dispositions pratiques, nécessaires à la bonne exécution du projet afin d’atteindre ses objectifs.

Bien avant lui, Gustave Bedi, coordonnateur du projet Upop Côte d’Ivoire, a fait savoir qu’avec la phase préparatoire lancée en juillet 2018 et avec l’approbation du Fonds pour l'environnement mondial (Fem), le pays a 5 ans pour l’exécution du projet qui entre dans sa phase de démarrage avec le lancement ce jour de ses activités.

Estimant que la question de la gestion des déchets est devenue très sérieuse, le coordonnateur régional Afrique, produits chimiques et déchets, Fem, Ibrahima Sow, a invité les participants à des échanges fructueux devant permettre à la Côte d’Ivoire de venir à bout du fléau.

Pour Bakayoko Koné, point focal de Fem Côte d’Ivoire, ce programme vise à accompagner les Etats membres dans leur processus d’accélération d’une industrialisation inclusive et durable.

Financé par le Fonds pour l'environnement mondial (Fem) à hauteur de plus 3 milliards de FCfa, le projet Upop Côte d’Ivoire est mis en œuvre par le gouvernement ivoirien en collaboration avec l’agence de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (Onudi).


Le 25/09/20 à 15:31
modifié 25/09/20 à 15:31