Taekwondo : Cristal, un grand club au service de la fédération

Le Grand maître Lucien Kraidy (CN 7e Dan) entouré de ses disciples oeuvrent pour le rayonnement de la discipline dans le pays. (DR)
Le Grand maître Lucien Kraidy (CN 7e Dan) entouré de ses disciples oeuvrent pour le rayonnement de la discipline dans le pays. (DR)
Le Grand maître Lucien Kraidy (CN 7e Dan) entouré de ses disciples oeuvrent pour le rayonnement de la discipline dans le pays. (DR)

Taekwondo : Cristal, un grand club au service de la fédération

Le 24/09/20 à 22:02
modifié 24/09/20 à 22:02
Au lendemain du passage de grades des premiers enseignants de Taekwondo sortis de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), le 12 septembre, plusieurs adeptes de la discipline se sont retrouvés autour d’un repas, dans la commune de Port-Bouët.

« Nous y étions pour magnifier notre père, notre formateur qui est le Grand Maître Lucien Kraidy. Mais le message derrière ce grand rassemblement n’est autre que la mobilisation autour du Taekwondo. Nous voulons servir ce sport, et cela suppose qu’il faut faire bloc autour de la fédération, de l’œuvre du président Bamba Cheick Daniel. Tout le monde voit le travail qu’abat le président. Il faut soutenir ce travail et nous pensons que cela passe par la mobilisation autour de lui, se mettre à sa disposition », a indiqué Me Jean-Jacques Niava, directeur technique national de la Fédération ivoirienne de Taekwondo (Fitkd).

Un technicien libre dans la tête qui voit en l’actuel président de la Fédération ivoirienne de taekwondo un grand manager. « Le président Bamba Cheick Daniel fait du bon boulot, si on ne s’organise pas derrière pour pousser, tout va s’écrouler », prévient-il.

Une idée largement partagée par la communauté de taekwondo-in ivoiriens, mais particulièrement dans le milieu des anciens du club Cristal. Un club où nous avons découvert de nombreux cadres de la Fédération ivoirienne de Taekwondo.

Du Grand maître Lucien Kraidy (ceinture noire, 7e dan), vice-président en charge de l’organisation de l’enseignement du taekwondo dans les structures de l’enseignement supérieur, à Christophe Ediémou, (ceinture noire 6e Dan), arbitre international et président de la Commission nationale des arbitres, en passant par le directeur technique national, lui-même (Me Niava), le club Cristal est visible à tous les paliers de la Fitkd. Les anciens de ce club se rencontrent également au niveau des Ligues d’Abidjan.

« Le président Bamba Cheick est en avance sur son temps... »

Maître Serges Nabi Soumah (ceinture noire 4e dan) règne sur la grande Ligue communale de Cocody. Il est surtout un des pions essentiels dans le dispositif du président de la fédération Bamba Cheick Daniel. Avec lui, il y a son alter ego, Me Barthélémy Bindé (ceinture noire, 5e dan) qui dirige la Ligue d’Adjamé et Francisse Bassolé de la Ligue d’Attécoubé. Sans oublier tous ceux qui transmettent leurs savoirs dans les salles d’ici et d’ailleurs.

« Nous sommes nombreux et le fait de se retrouver régulièrement nous permettra de renforcer nos liens d’amitié et encourager tous ceux qui, parmi nous, avaient décroché de se remettre dans le circuit. Car le Taekwondo est notre passion commune », a poursuivi Me Niava. Avant de souligner que la Côte d’Ivoire « a la chance d’avoir un président qui est en avance, par ses idées, sur son temps, par rapport à la mentalité de certaines personnes. Il avait rêvé de professeurs de Taekwondo en Côte d’Ivoire, de Ligues fortes, d’une maison dédiée au Taekwondo ivoirien etc. Des idées qui sont devenues réelles aujourd’hui ».

Me Niava demande surtout aux membres de la communauté de rester vigilants face aux différentes tentatives de déstabilisation. Car selon lui, le président Bamba Cheick a bâti quelque chose de costaud pour le taekwondo ivoirien et il n’est pas question de tout faire tomber en ruine.

« Bamba Cheick Daniel a rêvé grand. Il lui a fallu des hommes en phase avec ses idées, des hommes qui ne rechignent pas à la tâche pour mener à bien tout ce vaste programme. A présent il va falloir chercher à consolider ces acquis et améliorer tout cela », estime Jean-Jacques Niava. Qui pense déjà à l’après Bamba Cheick. « Ça ne nous intéresse pas d’être président. Nous sommes des hommes de terrain. On avisera, j’avoue qu’il y a des jeunes cadres brillants et compétents à qui il va falloir faire confiance », a-t-il prévenu.


Le 24/09/20 à 22:02
modifié 24/09/20 à 22:02