Alassane Ouattara répond à Soro dans Paris Match : « Enivré par l’argent et le pouvoir, il a simplement perdu la tête »

Le Président Alassane Ouattara et son ex-Premier ministre, Guillaume Soro (DR)
Le Président Alassane Ouattara et son ex-Premier ministre, Guillaume Soro (DR)
Le Président Alassane Ouattara et son ex-Premier ministre, Guillaume Soro (DR)

Alassane Ouattara répond à Soro dans Paris Match : « Enivré par l’argent et le pouvoir, il a simplement perdu la tête »

Le 24/09/20 à 12:44
modifié 24/09/20 à 12:44
Le Chef de l’exécutif ivoirien, répond rarement à des attaques de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale. Cette fois-ci dans Paris-Match, il a tenu à évoquer le cas de l’ex-patron des Forces nouvelles. Et lever le voile sur des questions que les Ivoiriens se posent depuis l’exil volontaire de ce dernier à Paris.

A l’hebdomadaire français, le Président ivoirien a confié que Guillaume Kigbafori Soro est « enivré par l’argent et le pouvoir » et d’ajouter qu’il a « simplement perdu la tête ». Aux autorités françaises, Alassane Ouattara a demandé de se préoccuper de M. Soro qui dira-t-il, « mène la grande vie à Paris, reçoit dans des restaurants de luxe et tient des conférences de presse dans des palaces ». Et de s’interroger : « Comment peut-il avoir ce train de vie ? D’où sort cet argent ? »

A la question de savoir s’il trouve que la France est complaisante envers Guillaume Soro, le Président de la République de Côte d’Ivoire répond : « Je dis juste qu’il devrait respecter le devoir de réserve qui sied à qui séjourne dans un pays avec un visa de tourisme. »

A propos de la dette qu’il aurait envers Guillaume Soro et qu’il ne serait jamais parvenu au pouvoir sans lui, Alassane Ouattara a indiqué que son ancien compagnon a le « droit de faire campagne avec les arguments qu’il veut ». Cependant, le Président Ouattara estime de la part de M. Soro que son attitude est « une insulte à ceux qui se sont battus pour que la Côte d’Ivoire en finisse avec le fléau de l’ivoirité ». Et de rappeler que le leader des ex-Forces nouvelles a « écrit un livre pour dénoncer l’ivoirité” et accuser Bédié d’en être le promoteur ». A lire l’entièreté de l’entretien dans Paris Match numéro 3725.


Le 24/09/20 à 12:44
modifié 24/09/20 à 12:44