Migration clandestine : Un atelier de l’Ong Realic sur « l’art comme moyen d’information et de sensibilisation »

Des jeunes instruits sur les dangers de la migration clandestine (DR)
Des jeunes instruits sur les dangers de la migration clandestine (DR)
Des jeunes instruits sur les dangers de la migration clandestine (DR)

Migration clandestine : Un atelier de l’Ong Realic sur « l’art comme moyen d’information et de sensibilisation »

Le 24/09/20 à 10:41
modifié 24/09/20 à 10:41
Le phénomène de la migration clandestine était au centre d’un atelier d’art, le mercredi 23 septembre 2020, au siège de l’Association Imagine le Monde (Aim), à Abidjan-Port Bouët, précisément dans le quartier de Gonzacqueville. Cette initiative de l’Ong Réseau ouest Africain de Lutte contre l’Immigration Clandestine (Realic) en collaboration avec l’Aim avec l’appui de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung s’est articulée autour du thème : « L’art comme moyen d’information et de sensibilisation sur les dangers liés à la migration irrégulière des jeunes ».

A cette occasion, 30 jeunes ont été instruits sur les dangers de la migration clandestine. Pour Florentine Djiro, présidente du Realic, cet atelier vise à mettre l’art au service de la prévention et de la sensibilisation des jeunes.

Il faut souligner que l’art et surtout « l’art commémoratif » peut constituer un moyen efficace pour rappeler aux jeunes à travers des représentations symboliques les dégâts de la migration irrégulière.

Présenter des exemples comme prétexte de création pourraient permettre à des jeunes de mieux s’approprier les conséquences de décisions prises souvent sur un coup de tête. Via se médium, l’on pourrait présenter des scènes bien campées avec des personnages témoins de la souffrance et de la mort de migrants. Par exemple le cas du Lycéen ivoirien Laurent-Barthélémy Ani Guibahi mort dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air France qui voulait vaille que vaille se rendre en France se présente comme un sujet de création intéressant pour une sensibilisation des candidats à la migration clandestine. « L’exemple du triste cas d’une jeune lycéen ivoirien Laurent-Barthélémy Ani Guibahi, décédé récemment dans le train d’atterrissage d’un avion d’air France, nous rappelle l’urgence et la complexité de cette problématique. Outre la question du chômage, la crise sécuritaire dans le Sahel, la situation socio politique en Côte d’Ivoire liée à l’élection présidentielle, pourrait accentuer le phénomène migratoire des populations en quête de stabilité », a souligné Florentine Djiro.

Au cours de cet atelier Séraphin Kouamé chargé de programme à la Fondation Friedrich Ebert Stiftung et Touré Kouly, représentant la Direction générale des Ivoiriens de l’extérieur (Dgie) ont largement évoqué les conséquences dramatiques de ce phénomène. Avant d’exhorter les jeunes à opter pour la migration dans légalité.

Après avoir souligné un grand intérêt pour le thème de l’atelier, à savoir, « L’art comme moyen d’information et de sensibilisation sur les dangers liés à la migration irrégulière des jeunes », la présidente de l’Aim, Marie Donatienne El Kalil a invité les jeunes à s’informer. Et surtout à prendre conscience du danger que représente la migration irrégulière.


Le 24/09/20 à 10:41
modifié 24/09/20 à 10:41