Réduction de la mortalité maternelle : La Société de gynécologie et IPAS signent une convention

Les deux responsables ont échangé les documents paraphés de la convention. (DR)
Les deux responsables ont échangé les documents paraphés de la convention. (DR)
Les deux responsables ont échangé les documents paraphés de la convention. (DR)

Réduction de la mortalité maternelle : La Société de gynécologie et IPAS signent une convention

Le 22/09/20 à 09:36
modifié 22/09/20 à 09:36
Un acte de collaboration a été signé le lundi 21 septembre, à Cocody, entre la Société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (Sogoci), une société savante et Ipas, une Ong internationale de droit américain, ayant un focus sur la Planification familiale et la réduction de la morbi mortalité liée aux avortements clandestins à risque.

En raison de leurs objectifs communs, les deux Organisations se rapprochent afin de définir un cadre de coopération qui leur permette de jouer un rôle fondamental dans la mise en œuvre des missions de formations continues, de suivi des prestataires en qualité de soins de santé de la reproduction, la planification familiale, des soins d’avortements sécurisés et également de conduire des projets de recherche.

Il s’agit, en clair, de faciliter la collaboration entre les parties dans les domaines d’intérêt commun à travers un cadre de coopération dans lequel peuvent se développer des synergies en matière de plaidoyer en faveur de la santé sexuelle et de la reproduction (Ssr) et de maximiser les efforts pour accélérer les réalisations et les sorties de l’accès universel à la santé reproductive.

La convention qui est un cadre d’échange d’informations sur les engagements pris par les deux parties, vise aussi à définir les domaines dans lesquels Sogoci et Ipas pourront coopérer pour soutenir et aider le gouvernement de Côte d’Ivoire à améliorer la santé de la reproduction en matière de planification familiale et soins d’avortement sécurisés.

Pour le Président de la Sogoci, le Pr Bonny Serge, cette signature de convention permet à la société savante d’accompagner Ipas dans ses activités de sensibilisation sur les avortements sécurisés, lui apporter un appui technique et son expertise dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive.

L’on rappelle que la Sogoci se positionne depuis quelques années en tant qu’acteur clés de santé publique au service du développement de la Cote d’Ivoire. Elle a pour but principal de lutter contre la mortalité maternelle néonatale et des adolescents et jeunes. Aussi, ces principales activités s’inscrivent-elles dans le sens de la facilitation des défis tels que l’atteinte du dividende démographique à travers la promotion de la Planification familiale ; la lutte contre la mortalité maternelle à travers l’appui à l’offre de service en santé de la reproduction ; la promotion des actions pour la santé des adolescents et jeunes.

Pour renforcer ses actions, elle a jugé nécessaire de signer cette convention avec Ipas. Cette Ong internationale qui « croie en un monde où chaque femme et chaque fille peut déterminer son propre avenir en militant en faveur de l’accès aux services de qualité en matière de santé de la reproduction ».

Quant au Dr Dougrou Sosthène, Directeur Ipas Afrique Francophone, il a salué cet accord de partenariat qui permettra à sa structure d’améliorer la santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire. Car les défis sont énormes. Surtout que chaque année, dit-il, plus de 290 000 cas d’avortements sont dénombrés en Côte d’Ivoire dont des cas d’avortements non sécurisés. « Ce qui entraîne d’énormes conséquences », ajoute-t-il.

Établie en 2018, en Côte d’Ivoire, Ipas participe à la mise en œuvre des activités du projet visant à améliorer la capacité des femmes à obtenir des soins complets en matière d’avortement et à prévenir les grossesses non désirées en Côte d’Ivoire. Et ce, en collaboration avec le Programme national de santé de la mère et de l’enfant (Pnsme) du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

Ipas vise à réaliser des interventions pour les femmes et filles d’âge reproductive dans cinq régions sanitaires avec 18 districts pour 74 structures sanitaires du secteur public.


Le 22/09/20 à 09:36
modifié 22/09/20 à 09:36