Lutte contre le chômage : 22 auditeurs juristes intègrent le marché du travail

Me Kouassi Okossy Pierre Claver (en noir, représentant la marraine), à sa droite, Me Roméo Babo (directeur de l’Institut), entourés de quelques récipiendaires. (Franc YEO)
Me Kouassi Okossy Pierre Claver (en noir, représentant la marraine), à sa droite, Me Roméo Babo (directeur de l’Institut), entourés de quelques récipiendaires. (Franc YEO)
Me Kouassi Okossy Pierre Claver (en noir, représentant la marraine), à sa droite, Me Roméo Babo (directeur de l’Institut), entourés de quelques récipiendaires. (Franc YEO)

Lutte contre le chômage : 22 auditeurs juristes intègrent le marché du travail

Le 21/09/20 à 08:40
modifié 21/09/20 à 08:40
L’Institut Objectif juristes modernes (I-Ojm) a célébré le 19 septembre 2020, dans ses locaux, à Abidjan-Angré, ses auditeurs juristes généralistes praticiens du droit.

Au nombre de 22, ceux-ci ont été jugés aptes à exercer le métier de juristes généralistes dans divers domaines de la vie sociale et ce, après 12 mois de formation pratique. Ils ont donc reçu leurs certificats sanctionnant la fin de leur formation en présence de nombreux parents, amis et connaissances.

Le commissaire de justice, titulaire de charge, Me Kouassi Okossy Pierre Claver, représentant la marraine de la cérémonie, Me Goffri épouse Kouamé-Kra, avocat à la Cour, a remercié le directeur de l’Institut Ojm, Me Roméo Babo, pour sa clairvoyance. « Ce genre de formation professionnelle pratique représente un outil puissant de lutte contre le chômage », dit-il.

Tout en félicitant les récipiendaires, il leur a demandé de redoubler d’efforts. « En réalité, le droit est en perpétuel essor. Les textes changent et évoluent, la pratique est en constante mutation et il va falloir continuer de s’adapter », a conseillé Me Kouassi.

Selon lui, être professionnel du droit, c’est aussi faire preuve de discipline et de mesure dans tous les aspects de la vie professionnelle. « Ce métier de juriste est sensible dans la société, tantôt il est admiré, tantôt il est dénigré. C’est à vous de savoir vous y prendre pour être admirés comme de bons juristes hautement compétents », a-t-il poursuivi.

En outre, le commissaire de justice a recommandé à ses filleuls, l’humilité, la persévérance et « vous serez élevés dans votre carrière ».

Abondant dans le même sens, le directeur de l’Institut Ojm, Me Roméo Babo, a félicité les parents des récipiendaires pour avoir cru en leurs progénitures. « Ils ont été formés à la compétence professionnelle et sont aptes à aider, servir et se rendre disponibles pour la cause d’autrui, votre cause et notre cause à tous », a souligné Me Roméo Babo.

A l’en croire, ces juristes sont opérationnels parce qu’ayant reçu les usages, la documentation, le savoir-faire et le savoir-être. « Au-delà de la compétence professionnelle octroyée, la formation reçue favorise aussi l’épanouissement personnel de l’auditeur juriste formé qui devient très utile à sa famille et aux autres personnes qui lui sont proches », dit Me Roméo Babo. Il a par ailleurs émis le vœu que l’Etat ivoirien vienne en aide à sa structure qui forme non seulement des jeunes ivoiriens mais surtout leur permet d’éviter le chômage.

Au nom des récipiendaires, Oussou Renel, du laboratoire de pratique juridique (Lpj 4), 2018 et Dédoua Jessica Fulberte du Lpj 1, 2019, ont remercié leurs formateurs et surtout le directeur des études. « Ce jour marque, en effet, la fin d’une période de notre vie que nous avons eu la chance de partager, mais également le premier du reste de notre vie », disent-ils.

Selon eux, cette formation leur a permis d’avoir une plus-value. A leurs parents, ils disent simplement merci pour avoir agréé leurs idées.



Le 21/09/20 à 08:40
modifié 21/09/20 à 08:40