Protection de la couche d’ozone : La Côte d'Ivoire a enregistré d'importantes avancées

Le Pr Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a lu la déclaration du gouvernement. (DR)
Le Pr Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a lu la déclaration du gouvernement. (DR)
Le Pr Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a lu la déclaration du gouvernement. (DR)

Protection de la couche d’ozone : La Côte d'Ivoire a enregistré d'importantes avancées

Le 15/09/20 à 17:06
modifié 15/09/20 à 17:06
La Côte d’Ivoire, à l’instar de la communauté internationale, célèbre ce mercredi 16 septembre 2020, la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies, dans sa Résolution 49/114, adoptée le 19 décembre 1994.

Le thème retenu cette année s'intitule: « L’ozone pour la vie ». Dans une déclaration lue à cet effet, à son cabinet à la Rivera Bonoumin, le lundi 14 septembre, le Pr Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a présenté les actions et préoccupations du gouvernement ivoirien en matière de protection de la couche d’ozone d’une part et informé la population sur la politique mise en œuvre en la matière sous la conduite du Président Alassane Ouattara, d’autre part.

« Après la ratification, le 30 novembre 1992, du Protocole de Montréal (Canada) relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, notre pays a, comme tous les autres Etats du monde entier, suivi le mouvement d’ensemble pour la restauration et la protection de la couche d’ozone. Ainsi, le ministère de l’Environnement et du Développement durable, à travers le Bureau national ozone et sous la haute Direction du ministre en charge de ce département, a mené avec succès plusieurs activités d’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone consommées en Côte d’Ivoire. Entre autres substances éliminées, nous citons les chlorofluorocarbones (Cfc) ou fréons, utilisés dans la production du froid, la fabrication de la mousse et les aérosols et ce, depuis le 1er janvier 2010 ; des halons pour l’extinction des incendies en 2005, du bromure de méthyle pour le traitement du cacao stocké avant exportation en 2015 », a rappelé le Pr Joseph Séka Séka.

Tout en remerciant le Fonds multilatéral de Montréal pour son appui financier à la Côte d’Ivoire, le ministre a exhorté chacun à la protection de l’ozone car, affirmera-t-il, l’ozone est crucial pour la vie sur terre. L’émissaire du gouvernement s’est, au passage, désolé du fait que depuis près d’un demi-siècle, l’un des grands défis auxquels est confrontée l’humanité est l’appauvrissement de la couche d’ozone qui protège la vie terrestre des rayons ultraviolets nocifs du soleil.

Mais si cette couche venait à disparaître, les rayons ultraviolets du soleil stériliseraient la surface de la terre, anéantissant toute vie présente et future, craint-il. « En effet, la communauté internationale, sous les auspices du Programme des Nations unies pour l’environnement (ONU-Environnement) a, en 1985, adopté la Convention de Vienne (Autriche) pour la protection de la couche d’ozone.

Cette Convention est suivie du Protocole de Montréal (1987) relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone en 1987 pour apporter une solution adaptée et efficace. Ainsi, grâce à cet engagement commun des États Parties au Protocole de Montréal, des scientifiques et des industries, la couche d’ozone est en voie de guérison et devrait revenir à ses valeurs d’avant 1980 d’ici le milieu du siècle.

La preuve, plus de 99% des substances appauvrissant la couche d’ozone ont été éliminées, le trou dans la couche d’ozone a diminué d’une superficie équivalente à celle de l’Inde, empêchant ainsi les dommages massifs à la santé humaine et à l’environnement dans son ensemble », a fait remarquer le Pr Joseph Séka Séka.


Le 15/09/20 à 17:06
modifié 15/09/20 à 17:06