Lutte contre les Fake News : Des acteurs des médias partagent leurs expériences

Indira Yanni-Domingo, coordinatrice du Cmie. (DR)
Indira Yanni-Domingo, coordinatrice du Cmie. (DR)
Indira Yanni-Domingo, coordinatrice du Cmie. (DR)

Lutte contre les Fake News : Des acteurs des médias partagent leurs expériences

Le 11/09/20 à 18:08
modifié 11/09/20 à 18:08
Le Centre des Médias et de l’Information Electoral (Cmie) a abrité le jeudi 10 septembre, un atelier de partage d’expérience sur la lutte contre les Fake News, les discours de haine et la violence électorale, à la Riviera Attoban.

La rencontre organisée par le Pnud en partenariat avec la Commission électorale indépendante (Cei), vise à prévenir la désinformation, l’incitation à la haine et la violence en période électorale. Les hommes de médias et structures professionnelles de la presse ont échangé sur la mésinformation, la désinformation et l’information malveillante.

Selon Evelyne Deba, consultante en communication et sensibilisation pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), la mésinformation, ce sont des informations distordues ou incomplètes, du fait du manque de vigilance.

La désinformation, c’est par contre, le fait de donner des informations trompeuses dans le but de créer la discorde et des troubles. Le tout, basé sur les fausses informations. Enfin, l’information malveillante est une information provenant des faits réels, mais données dans le but de nuire à une personnalité ou une personne.

Pour contrecarrer la désinformation pendant le processus électoral, Mme Evelyne Deba, spécialiste en communication, a parlé du rôle des journalistes en cette période sensible où les informations données doivent être vérifiées. Surtout les sources de ces informations avant de les diffuser.

M. Bamba Karamoko, directeur de la Maison de la presse, a donné l’exemple du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 qui est à éviter. Ce, à travers le professionnalisme des journalistes.

Sermé Lassina, président du réseau des Professionnels de la presse en ligne, consultant en" Fact checking", a exposé sur le « bien-fondé » de cette nouvelle méthode qui, selon lui, a pour but de vérifier la véracité des faits de façon instantanée.

Indira Yanni-Domingo, coordinatrice du Cmie, a indiqué que le but de ce genre d’échanges est de sensibiliser les personnes aux risques de la désinformation.

Les résultats escomptés au terme de la formation sont entre autres : le professionnalisme des journalistes et leur formation au processus électoral. Il s'agit aussi d'éviter des propos incitant à la haine et à la violence, et créer les conditions de Co-régulation entre les organes de régulations.


Le 11/09/20 à 18:08
modifié 11/09/20 à 18:08