Université Félix Houphouët-Boigny/Performances dans les filières scientifiques: Les filles dament le pion aux garçons

Le ministre Adama Diawara a encouragé les filles à aborder les filières scientifiques. (Dr)
Le ministre Adama Diawara a encouragé les filles à aborder les filières scientifiques. (Dr)
Le ministre Adama Diawara a encouragé les filles à aborder les filières scientifiques. (Dr)

Université Félix Houphouët-Boigny/Performances dans les filières scientifiques: Les filles dament le pion aux garçons

Le 07/09/20 à 15:07
modifié 07/09/20 à 15:07
A l’Université Félix Houphouët-Boigny (Fhb) de Cocody, bien qu’il y ait moins de filles inscrites dans les Ufr qui forment aux sciences exactes, celles-ci présentent un taux d’admission supérieur à celui des garçons dans l’ensemble des filières scientifiques.

Pr Abou Karamoko, président de l’Université Fhb, l’a fait savoir le 5 septembre, lors du lancement officiel des activités de l’association des Sciences et technologies au féminin (Stf).

Il s’agit d'un regroupement de jeunes filles qui se donne pour mission de galvaniser les filles à aborder les filières scientifiques. Et de combattre le nombre insuffisant ou l’absence de femmes dans les niveaux supérieurs en sciences et technologies ainsi que dans le monde du travail. Depuis l’amphithéâtre de l’Ufr de Pharmacie qui a accueilli la cérémonie, le président de l’Université a livré des statistiques édifiantes tirées de l’année académique 2017 – 2018.

Ainsi, en Ufr de Mathématiques et informatique (Mi), 38 % des filles ont été admises au terme des sessions d’évaluation contre 28 % pour les garçons. En Ufr Sciences des Structures de la matière et de technologie, 21 % pour les filles contre 18 % pour les garçons, et enfin en Ufr de Recherche des Sciences de la terre et des ressources minières (Strm), 70 % de filles contre 67 % de garçons.

«Ce constat nous permet de dire que malgré les apparences, les filles sont capables de faire des études supérieures en sciences exactes et technologiques», a-t-il conclu. «La science et la technologie ne sont pas l’apanage des hommes», a soutenu le Pr Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a présidé la cérémonie. Il a salué la naissance de cette association, et prodigué de sages conseils. «Vous devez faire de cette association un réseau qui serve non seulement à l’encadrement, mais aussi à l’insertion professionnelle de vos cadettes».

De sages recommandations qui n’ont pas échappé aux membres de l’association avec à leur tête Christelle Ogo, étudiante en Master 1 de physique. La cérémonie a pris fin par un panel qui avait pour thème : «La jeune fille face aux défis des sciences et technologies».


Le 07/09/20 à 15:07
modifié 07/09/20 à 15:07