150 ans de la France : Emmanuel Macron estime que la République « est toujours à protéger »

Emmanuel Macron, président français. (DR)
Emmanuel Macron, président français. (DR)
Emmanuel Macron, président français. (DR)

150 ans de la France : Emmanuel Macron estime que la République « est toujours à protéger »

Par (RFI)
Le 04/09/20 à 20:52
modifié 04/09/20 à 20:52
Dans un discours prononcé au Panthéon, à l’occasion des 150 ans de la Troisième République, Emmanuel Macron a souligné vendredi 4 septembre que la République était «toujours à protéger» car elle est «fragile» et «précaire», et qu’elle «n’admet aucune aventure séparatiste», «parce qu’elle est indivisible».

«Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un Dieu, parfois avec l’aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d’un groupe», a déclaré le chef de l’État lors de cette commémoration du 4 septembre 1870, date de la proclamation de la Troisième République après la défaite de Napoléon III à Sedan. Emmanuel Macron a précisé qu’»un projet de loi de lutte contre les séparatismes sera présenté dès cet automne».

Au moment où s’ouvre le procès des attentats de janvier 2015, le président a aussi souligné que la laïcité, «qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire», «n’est pas séparable d’une liberté d’expression allant jusqu’au droit au blasphème».

Le discours prononcé au Panthéon est le prélude à une série d’initiatives dans les domaines régaliens que sont l’ordre républicain, comprenant la sécurité et le séparatisme, et l’égalité des chances. Emmanuel Macron remet ainsi en chantier un dossier lancé en février, interrompu par la crise sanitaire. «Être Français, c’est être du côté des combattants de la liberté. Et plus encore quand les renoncements prospèrent, quand la censure progresse», a-t-il insisté.

Énumérant les trois piliers de la République, Emmanuel Macron a souligné que «l’égalité, elle aussi, est un bloc. Des droits, des devoirs», et a promis d’aller «plus loin, plus fort, dans les semaines qui viennent» pour promouvoir «l’égalité des chances» qui est «une priorité du quinquennat».

À l’occasion de ce discours, Emmanuel Macron a aussi annoncé qu’un hommage national serait rendu dans la cour des Invalides à l’avocate et figure du féminisme Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet .France 24 avec Afp


Par (RFI)
Le 04/09/20 à 20:52
modifié 04/09/20 à 20:52