Littérature : Hami Traoré honorée par un tableau

HamiTraoré (à gauche) heureuse de recevoir le tableau des mains de Bénédicte Boéhi Lou. (DR)
HamiTraoré (à gauche) heureuse de recevoir le tableau des mains de Bénédicte Boéhi Lou. (DR)
HamiTraoré (à gauche) heureuse de recevoir le tableau des mains de Bénédicte Boéhi Lou. (DR)

Littérature : Hami Traoré honorée par un tableau

Écrivaine ivoirienne, Aminata Traoré, connue sous le pseudonyme de « Hami Traoré », est également présidente de la fondation ‘’Gnitresor’’. Victime de mutilation génitale à l’âge de 8 ans, elle a fait de la sensibilisation aux dangers de cette pratique avilissante un sacerdoce.

Elle est l’auteure de deux romans, à savoir ‘’Le couteau brûlant’’ (2012), une œuvre autobiographique qui traite du sujet de l’excision et ‘’Cachée derrière le mur’’ (2016) qui traite de la violence conjugale, du viol, des mariages précoces, demeurant ainsi dans les thèmes de prédilection liés à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.

Son engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes, en particulier les mutilations génitales féminines, a séduit l'artiste peintre Boéhi Lou Bénédicte qui lui a témoigné, le week-end dernier, toute sa reconnaissance en lui offrant un tableau de sa collection ‘’Joie de vivre’’ intitulé ‘’La complicité’’. Qui est une invitation dans le monde insouciant, innocent et pur des enfants.

Par sa technique acrylique avec un style du gribouillage, ‘’semi-abstrait et semi-figuratif’’, Boéhi Lou peint des scènes de vie, des portraits de célébrités et de personnes anonymes.

La touche réaliste et chaude de Bénédicte cadre des scènes sociales, des portraits d’enfants dont l’innocence se lit dans le regard tranquille, de femme portant son baluchon dans un marché ou encore d'homme portant une charge comme pour signifier que chacun est libre de porter ses servitudes, de les subir ou de les rejeter.

SERGES N’GUESSANT