Politique en Côte d’Ivoire : « Il faut désarmer les discours remplis de haine et de violence », exhorte Pr Aboa Alain Laurent

Les membres de la Plateforme 2pfj engagés dans la cohésion sociale (DR)
Les membres de la Plateforme 2pfj engagés dans la cohésion sociale (DR)
Les membres de la Plateforme 2pfj engagés dans la cohésion sociale (DR)

Politique en Côte d’Ivoire : « Il faut désarmer les discours remplis de haine et de violence », exhorte Pr Aboa Alain Laurent

Le 30/08/20 à 17:40
modifié 30/08/20 à 17:40
Les discours en Côte d’Ivoire sont remplis de haines et de violences. La paternité langagière est frappante, déplore Aboa Alain Laurent, professeur titulaire de sociolinguistique à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Il animait un panel, le samedi 29 août 2020, au siège de la plateforme panafricaine des femmes et des jeunes pour la paix, la démocratie et la gouvernance (2pfj).

L’universitaire autour du thème « prévention contre les discours d’incitation à la haine et à la violence dans la perspective des élections présidentielles d’octobre 2020 : Quelle contribution des jeunes et des femmes et les jeunes », analysait le climat politique.

L’Universitaire estime que la Côte d’Ivoire à quelques mois des élections présidentielles, se trouve dans situation qui en appel à la conscience de tous.

Selon lui, c’est depuis le coup d’État militaire de décembre 1999 que les discours haineux ont surgis.

« Le discours de haine n’est pas l’apanage des hommes politiques. Mais en Côte d’Ivoire, les politiques sont plus responsables que les autres» a soutenu Aboa Laurent. Et d’inviter les politiques à travers leurs discours à réconcilier les populations.

Poursuivant, il a proposé

de chanter de paradigme. Pour lui, Il faut que les hommes politiques acceptent de s’asseoir et de se parler afin d’assoir une Nation forte dans un contexte coloré de la présidentielle 2020.

Par ailleurs, il a appelé les jeunes et les femmes à prendre conscience de leur importance dans le débat politique, car, dira-t-il, l’avenir du pays leur appartient.

Et de s’inquiéter que dans toutes les communautés, le radicalisme et l’extrémisme sont en train de s’installer. Ce qu’il trouve déplorable.

A l’issue de l’assemblée générale élective de la plateforme panafricaine des femmes et des jeunes pour la paix, la démocratie et la bonne gouvernance (2PFJ), qui a suivi le panel, M. Gogbeu Jean-Luc du Parlement des jeunes du fleuve Mano, a été élu nouveau président. Il remplace Mme Salimata Porquet à la tête de la 2pfj

Le 30/08/20 à 17:40
modifié 30/08/20 à 17:40