Divo : La hache de guerre enterrée

Les chefs traditionnels s'engagent à œuvrer pour pérenniser la paix. (DR)
Les chefs traditionnels s'engagent à œuvrer pour pérenniser la paix. (DR)
Les chefs traditionnels s'engagent à œuvrer pour pérenniser la paix. (DR)

Divo : La hache de guerre enterrée

Le 28/08/20 à 20:18
modifié 28/08/20 à 20:18
La seconde étape de la tournée du Premier ministre, Hamed Bakayoko, vendredi, fut à Divo. Ici, les belligérants se sont parlé, se sont entendus et ont juré d’enterrer la hache de guerre. Ils ont tous regretté la destruction des biens privés et publics, les pertes en vie humaine et les blessés.

Pany Roger, représentant de la communauté Dida, a lancé cet appel : « Nous devons cultiver l’amour et la paix. La jeunesse dida épouse la cause du vivre ensemble et la paix ».

Les jeunes sont sortis nombreux pour écouter le message du chef du gouvernement. (DR)
Les jeunes sont sortis nombreux pour écouter le message du chef du gouvernement. (DR)



Quant au porte-parole de la jeunesse malinké, Ali Touré, son message est tout aussi clair : « Nous sommes tous des enfants de Félix Houphouët-Boigny. Nous vivons en parfaite harmonie avec nos parents dida, un peuple hospitalier. Nous demandons pardon à tous ceux qui ont subi les affres de la marche. Nous sommes fatigués du jeu de l’opposition à Divo. Nous disons plus jamais ça à Divo !».

Au nom des populations et des chefs traditionnels, Roland Zakpa Komenan, président du Conseil régional du Lôh Djoboua et Boby Nonkanan, chef du quartier Bada, ont condamné ces évènements malheureux qui ont eu lieu le 21 août dernier, au chef-lieu de la région du Lôh-Djiboua.

Pour le sang versé, ce que ce Nonkana qualifie de malédiction, il exige réparation. « Plus jamais ça à Divo! », a-t-il répété.



Le 28/08/20 à 20:18
modifié 28/08/20 à 20:18