Civisme et citoyenneté: Des filles-mères en situation de vulnérabilité formées

Des filles-mères en compagnie de leurs enfants devant la crèche. (DR)
Des filles-mères en compagnie de leurs enfants devant la crèche. (DR)
Des filles-mères en compagnie de leurs enfants devant la crèche. (DR)

Civisme et citoyenneté: Des filles-mères en situation de vulnérabilité formées

Par (AIP)
Le 26/08/20 à 18:30
modifié 26/08/20 à 18:30
Une première vague de 93 filles en situation de vulnérabilité dont 13 filles-mères sont formées au centre de service civique du village de Guinguereni, dans le département de Boundiali.
Ces filles dont l’âge varie de 16 à 21 ans bénéficient d’un renforcement de capacités en civisme et citoyenneté ainsi que d'un apprentissage aux petits métiers tels la cuisine, la pâtisserie, la cosmétique, l’esthétique et l’agro-distribution pour assurer la survie de leurs enfants gardés par des éducatrices préscolaires dans une crèche, a appris l’AIP, lors d’une visite de terrain le mardi 25 août, à l’initiative de l’Office du service civique national (Oscn).
Défilés, salut aux couleurs, cours d’alphabétisation et cours pratiques dans les métiers suscités ont meublé cette visite en présence du directeur général de l’Administration du conseil général de Boundiali, Loceni Camara.
« Nous ne pouvons qu’être heureux de voir des jeunes filles avec leurs enfants au dos pour certaines se former pour avoir demain un emploi. Une initiative que nous saluons pour l’intérêt de la région », a déclaré M. Camara.

Le chef du village de Guinguereni, Konaté Karim, s’est également félicité de la création de ce centre qui concourt au développement de la région de la Bagoué. Il a promis de tout mettre en œuvre pour que le centre soit pris d'assaut par les jeunes filles pour la prochaine promotion.
Selon la directrice de la communication de l’Office du service civique national, Ines Tcha Kouakou, la Côte d’Ivoire compte au total quatre centres de service civique installés à Sassandra, Songon, Boundiali et bientôt à Bouaké.
Ces centres bénéficient de l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) et l’Agence française de développement (Afd). En deux ans, plus de 700 jeunes en situation de vulnérabilité (déscolarisés, analphabètes, sans emploi, sans qualification)...ont bénéficié d’un traitement par le service civique pour leur prise en charge et éviter de basculer dans la violence, signale-t-on.

Par (AIP)
Le 26/08/20 à 18:30
modifié 26/08/20 à 18:30