Bouaké/Université Alassane Ouattara: La réforme juridictionnelle au centre d’une journée de réflexions

Pr Pélagie Théoua N’Dri, agrégée des facultés de droit, présidente du Credfip. (DR)
Pr Pélagie Théoua N’Dri, agrégée des facultés de droit, présidente du Credfip. (DR)
Pr Pélagie Théoua N’Dri, agrégée des facultés de droit, présidente du Credfip. (DR)

Bouaké/Université Alassane Ouattara: La réforme juridictionnelle au centre d’une journée de réflexions

Le 25/08/20 à 11:38
modifié 25/08/20 à 11:38
A l’initiative du Centre de recherche et d’étude sur le droit et les finances publiques (Credfip), l’amphi B du campus 1 de l’université Alassane Ouattara de Bouaké a servi de cadre, le 21 août, à la tenue d’une journée d’étude sur l’organisation juridictionnelle ivoirienne. Et ce, autour du thème : « La réforme de l’organisation juridictionnelle en Côte d’Ivoire : bilan, défis et perspectives ».

Situant les enjeux de cette journée, Pr Pélagie Théoua N’Dri, agrégée des facultés de droit, présidente du Credfip, dira qu’elle s’inscrit dans une réflexion que les participants veulent porter sur la réforme du système juridictionnelle dans laquelle s’est engagée la Côte d’Ivoire.

Rappelant que c’est un vaste mécanisme de réforme qui a été engagé par l’État et qu’il était important, pour l’Université perçue comme un temple du savoir, que les enseignants-chercheurs et les chercheurs puissent réfléchir sur cette réforme.

Tout en affirmant que l’objectif est, d’abord, de comprendre la réforme elle-même et ensuite de pouvoir saisir toute la mesure des avantages portés par cette réforme. « Dans le cadre de la réflexion qui sera portée sur les différentes mesures qui ont été prises, il s’agira de voir quels sont les défis qui restent encore à relever dans la perspective de pouvoir faire des propositions qui pourront aider à améliorer davantage notre système judiciaire », a-t-elle fait savoir.

La présidente du Credfip rassure les uns et les autres qu’il s’agit de participer au renforcement du système juridictionnel qui est un pilier essentiel de l’État de droit. « Dès l’instant où on décèle des éléments qui méritent d’être améliorés pour garantir au mieux l’État de droit, il faut que l’État puisse s‘engager dans ces réformes », a-t-elle indiqué.

« Au terme de la journée, il s’agira pour les participants d’être bien informés des innovations induites par les textes sur la réforme, de la nouvelle organisation juridictionnelle et des nouvelles procédures ou pour une mise à jour de la connaissance des enseignants et d’avoir des pistes pour une amélioration de l’accès à la justice », s’est réjouie Pr Pélagie Théoua N’Dri.

Notons que ce sont entre autres, des enseignants-chercheurs,des chercheurs, des magistrats, des avocats qui ont pris part à cette journée .


Le 25/08/20 à 11:38
modifié 25/08/20 à 11:38