Sportivement : Ça jubile, et pourtant...

Le siège de la FIFA à Zurich (Suisse). (DR)
Le siège de la FIFA à Zurich (Suisse). (DR)
Le siège de la FIFA à Zurich (Suisse). (DR)

Sportivement : Ça jubile, et pourtant...

Le 25/08/20 à 10:04
modifié 25/08/20 à 10:04
Comme un feuilleton, l’élection du successeur du président Sidy Diallo va de rebondissement en rebondissement. Le week-end, la Fifa, la faîtière mondiale du ballon rond, s’est invitée dans le débat. Aucune surprise d’ailleurs, les textes sont clairs sur la question.

La Fifa peut intervenir à tout moment dans le processus électoral. Ce que l’on ne mentionne pas assez, c’est que cette intervention de l’institution de Zurich (Suisse) a été souhaitée par le comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (Fif) présidé par Augustin Sidy Diallo, à travers un courrier signé du directeur exécutif, Sam Etiassé.

Il est vrai que la réaction de la Fifa empêche la Fif d’organiser une assemblée générale extraordinaire le 29 août, mais dans le fond, les deux institutions se rejoignent. La Fif veut que les textes soient appliqués et la Fifa ne dit pas le contraire.

« À cet égard, la Fifa est d’avis que la Commission électorale devrait se réunir le plus tôt possible, afin t’entériner toute décision nécessaire par un vote, conformément aux dispositions pertinentes du code électoral et en particulier ses articles 7 et 8. Afin d’éviter tout malentendu et confirmer la validité du vote, nous vous recommandons de faire signer le procès-verbal par tous les membres de la Commission électorale ayant pris part à la réunion concernant la décision en question. Par leur signature du procès-verbal, les membres ne feront que confirmer le déroulement de la réunion, quelle qu’ait été leur position par rapport à l’objet du vote », écrit le directeur de la Division associations membres de la Fifa, Véron Mosengo-Omba.

En clair, la Fifa demande que tout se déroule dans la transparence, selon les textes de la Fif. Et non selon le contexte social dans le pays. Les sept membres de la commission doivent procéder au vote, si jamais l’on n’arrive pas à obtenir le consensus sur un point.

On se souvient que le 11 août dernier, le président Diby et un autre membre, M. Soumahoro, avaient voulu qu’on mette de côté les textes qui régissent la Fif pour laisser tous les candidats se présenter. Sans même se rendre compte que cette décision allait créer un fâcheux précédent.

Puisque cette mesure modifie, de facto, la configuration du collège électoral, avec deux présidents à la tête d’un club comme l’Africa Sports et de l’Amafci. C’est ce qui avait créé un blocage, relativement au processus.

Toutefois, la poursuite du processus est donc loin d’être une injonction à faire passer les idées du président Diby comme une lettre à la poste.


Le 25/08/20 à 10:04
modifié 25/08/20 à 10:04