Échange de parapheurs entre Karim Ouattara, Dg du Burida (à gauche) et Jean Jacques Yapo, Dg de l’Uvicoci. (DR)
Échange de parapheurs entre Karim Ouattara, Dg du Burida (à gauche) et Jean Jacques Yapo, Dg de l’Uvicoci. (DR)
Signature de convention Burida-Uvicoci: Un partenariat pour optimiser la perception des droits d’auteur
Pour la conduite efficace et l’application effective, notamment, des dispositions de la loi sur le droit d’auteur sur toute l’étendue du territoire national, le Bureau ivoirien du droit d’auteur a sollicité le soutien de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci). Un projet de collaboration s’est traduit, le 24 août, au siège de l’Uvicoci, par la signature d’une convention entre les deux entités.
En présence de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Raymonde Goudou-Coffie; du ministre des Sports, maire d’Attécoubé et président de l’Uvicoci, Danho Claude Paulin; des membres du conseil de gestion et de la direction générale du Burida et des artistes, Karim Ouattara, directeur général du Burida et Jean-Jacques Yapo, directeur général de l’Uvicoci, ont paraphé le document qui met ainsi en œuvre un mécanisme efficace pour l’amélioration des conditions de vie des artistes dans leur diversité.
« Cette convention permettra, à terme, qu’aucun centimètre de notre pays ne soit épargné, en termes de prospection des utilisateurs d’œuvres de l’esprit et de perception de redevance de droit d’auteur et de droit voisin. A terme donc, ce sont 100 000 utilisateurs, voire plus que le Burida devrait enregistrer dans son fichier clientèle et contractualiser pour récolter plus de redevance à distribuer avec, par voie de conséquence, plus de revenus aux artistes », a expliqué Karim Ouattara.
Le ministre Dahno Claude Paulin a exprimé sa satisfaction pour la signature de cette convention et a assuré le Burida de l’entière collaboration des villes et communes. « Cette convention va nous permettre d’avoir désormais un cadre formel de collaboration qui permettra de renforcer les liens entre les maires et les artistes de Côte d’Ivoire. En tant que maires, nous sommes gestionnaires des cités et pour qu’une cité soit vivante, rayonnante, il faut qu’il y ait de l’animation citoyenne et artistique. Donc, si nous voulons avoir des cités rayonnantes, il nous faut impérativement faire en sorte que les artistes rayonnent eux-mêmes dans leur vécu quotidien », a-t-il indiqué.
Avant de soulever un coin du voile sur le contenu de la collaboration. « Cette convention aura pour avantage de sortir notre collaboration de l’informel, d’optimiser les ressources du Burida mais aussi celles de nos communes. Les maires, par ma voix, voudraient vous donner l’assurance que de 17 points de recouvrement sur le territoire national que vous avez mentionnés aujourd’hui, vous en avez 200 de plus désormais. De la même manière que nous collectons nos taxes et impôts forfaitaires, nous ferons en sorte qu’il y ait une corrélation entre le recouvrement de ces taxes et la perception des droits d’auteur, afin de permettre aux artistes de vivre convenablement de leur art », a-t-il promis.
La ministre Raymonde Goudou-Coffie, pour clore la cérémonie, a réaffirmé son soutien, celui du gouvernement et du Président de la République aux artistes de Côte d’Ivoire, avant d’annoncer une bonne nouvelle concernant la copie privée.
« La loi sur la copie privée que vous attendez depuis longtemps sera bientôt une réalité. J’en ai parlé d’abord à feu Amadou Gon Coulibaly, ex-Premier ministre et ensuite à son successeur, le Premier ministre Hamed Bakayoko. Ce dernier m’a donné l’assurance qu’avant l'élection présidentielle, il se fera fort d’agir pour que nous puissions avoir en Conseil des ministres, l’adoption du décret de la loi sur la copie privée. Le gouvernement s’est donné la mission de faire en sorte que les artistes vivent pleinement de leur art. Et c’est ensemble que nous allons réussir cela », a lancé le premier responsable de la Culture et la Francophonie.
Serges N'guessant
« Cette convention permettra, à terme, qu’aucun centimètre de notre pays ne soit épargné, en termes de prospection des utilisateurs d’œuvres de l’esprit et de perception de redevance de droit d’auteur et de droit voisin. A terme donc, ce sont 100 000 utilisateurs, voire plus que le Burida devrait enregistrer dans son fichier clientèle et contractualiser pour récolter plus de redevance à distribuer avec, par voie de conséquence, plus de revenus aux artistes », a expliqué Karim Ouattara.
Le ministre Dahno Claude Paulin a exprimé sa satisfaction pour la signature de cette convention et a assuré le Burida de l’entière collaboration des villes et communes. « Cette convention va nous permettre d’avoir désormais un cadre formel de collaboration qui permettra de renforcer les liens entre les maires et les artistes de Côte d’Ivoire. En tant que maires, nous sommes gestionnaires des cités et pour qu’une cité soit vivante, rayonnante, il faut qu’il y ait de l’animation citoyenne et artistique. Donc, si nous voulons avoir des cités rayonnantes, il nous faut impérativement faire en sorte que les artistes rayonnent eux-mêmes dans leur vécu quotidien », a-t-il indiqué.
Avant de soulever un coin du voile sur le contenu de la collaboration. « Cette convention aura pour avantage de sortir notre collaboration de l’informel, d’optimiser les ressources du Burida mais aussi celles de nos communes. Les maires, par ma voix, voudraient vous donner l’assurance que de 17 points de recouvrement sur le territoire national que vous avez mentionnés aujourd’hui, vous en avez 200 de plus désormais. De la même manière que nous collectons nos taxes et impôts forfaitaires, nous ferons en sorte qu’il y ait une corrélation entre le recouvrement de ces taxes et la perception des droits d’auteur, afin de permettre aux artistes de vivre convenablement de leur art », a-t-il promis.
La ministre Raymonde Goudou-Coffie, pour clore la cérémonie, a réaffirmé son soutien, celui du gouvernement et du Président de la République aux artistes de Côte d’Ivoire, avant d’annoncer une bonne nouvelle concernant la copie privée.
« La loi sur la copie privée que vous attendez depuis longtemps sera bientôt une réalité. J’en ai parlé d’abord à feu Amadou Gon Coulibaly, ex-Premier ministre et ensuite à son successeur, le Premier ministre Hamed Bakayoko. Ce dernier m’a donné l’assurance qu’avant l'élection présidentielle, il se fera fort d’agir pour que nous puissions avoir en Conseil des ministres, l’adoption du décret de la loi sur la copie privée. Le gouvernement s’est donné la mission de faire en sorte que les artistes vivent pleinement de leur art. Et c’est ensemble que nous allons réussir cela », a lancé le premier responsable de la Culture et la Francophonie.
Serges N'guessant