Avouya Festival des N’zima Kôtôkô de Grand-Lahou : Le comité d’organisation contrarié par le coronavirus

Grand-Lahou
Grand-Lahou
Grand-Lahou

Avouya Festival des N’zima Kôtôkô de Grand-Lahou : Le comité d’organisation contrarié par le coronavirus

Le 21/08/20 à 19:32
modifié 21/08/20 à 19:32
La mi-août est chaque année la période choisie par le peuple N’zima Kôtôkô du département de Grand-Lahou pour se retrouver dans la ville originelle de Lahou Kpanda afin de magnifier son riche patrimoine culturel.

Découverte de mets, défilé des sept clans qui composent ce peuple, chacun avec son symbole, cultes aux jumeaux, etc. transportent les festivaliers au cœur de la culture N’zima. Après quatre éditions, le festival avouya organisé par l’association Yê likon des N’zima de Grand-Lahou est en train de se positionner avec l’abissa comme l’un des grands rendez-vous culturels de notre pays.

Ainsi, à chaque édition, c’est à un déferlement de personnes venues de tout le département de Grand-Lahou et de plusieurs villes du pays dont Abidjan et Grand-Bassam que l’on assiste. Le festival Avouya a pu être organisé sans discontinuer pendant quatre éditions. Mais, cette année, pour la cinquième édition, la pandémie à coronavirus est venue contrarier le comité d’organisation qui a dû renoncer à une cérémonie grandiose, riche en son et en couleurs pour se limiter à une rencontre qualifiée de « familiale » par le président de l’Association, Daniel Gnangni.

Cette rencontre a même été délocalisée dans la commune de Grand-Lahou au domicile d’un des cadres N’zima. « Avec les mesures barrières édictées par le conseil national de sécurité, nous ne pouvons pas célébrer notre culture à travers le festival Avouya comme nous en avons l’habitude. En respect des contraintes liées à la maladie, nous avons décidé de nous retrouver avec les chefs des grandes familles pour un moment de partage. Nous avons par ailleurs procédé à une distribution de vivres et non vivres pour soutenir nos parents qui éprouvent des difficultés liées au coronavirus », a expliqué le président de l’assocciation Yê likon. Qui espère que la prochaine édition permettra de redonner au festival toute sa place dans le paysage culturel ivoirien.

Source : Sercom mairie de Grand-Lahou


Le 21/08/20 à 19:32
modifié 21/08/20 à 19:32