Vulgarisation du nouveau code de procédure pénale : Les équipes de l’ACAT-CI vont sillonner 4 localités

Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire (Acat-Ci) veut vulgariser le nouveau code de procédure pénale. (DR)
Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire (Acat-Ci) veut vulgariser le nouveau code de procédure pénale. (DR)
Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire (Acat-Ci) veut vulgariser le nouveau code de procédure pénale. (DR)

Vulgarisation du nouveau code de procédure pénale : Les équipes de l’ACAT-CI vont sillonner 4 localités

Depuis le 27 décembre 2018, la Côte d’Ivoire dispose d’un nouveau code de procédure pénale qui a été publié le 13 mars 2019. Afin de faire connaître les innovations de ce nouveau code auprès des populations, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire (Acat-Ci) a élaboré un projet, avec le soutien financier de l’ambassade de la République Fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire.

Dénommé : « Projet de vulgarisation des dispositions du nouveau code de procédure pénale auprès des populations de quatre zones du pays », il va durer cinq mois, c'est-à-dire de juillet à novembre 2020. Les localités concernées sont : Bondoukou, Bouaké, Korhogo et Man. Le lancement a eu lieu le 13 août 2020, au siège de l’Acat-CI, à Abidjan-Cocody.

Selon la coordinatrice, Kouao Isabelle, le projet vise à terme, 200 leaders communautaires formés, 100 personnes conseillées juridiquement, quatre séances de sensibilisation à l’endroit des élèves et étudiants des localités cibles. Elle a, en outre, relevé que huit émissions radiophoniques seront enregistrées et 40 passages de Prêt à diffuser (Pad) seront relayés sur les radios locales en guise de sensibilisation, en langues Bron, Senoufo, Baoulé et Yacouba.

Kouao Isabelle a souligné qu’il s’agira particulièrement de faire connaître les innovations du nouveau code de procédure pénale, en matière de garde à vue et de détention préventive, en vue de réduire les éventuels abus liés à la conduite des procédures judiciaires, à l’endroit des justiciables.

Au nom de l’ambassade de la République Fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Martin Köver s’est félicité de l’exécution du projet qui, selon lui, contribue au renforcement du système judicaire ivoirien et permet à la population de connaître ses droits. Il a réitéré l’engagement de l’ambassade aux côtés de l’Acat-Ci.

Pour sa part, Boni Rogatienne a, au nom de la Secrétaire d’Etat chargée des droits de l’homme, adressé ses encouragements à l’Acat-Ci pour la mise en œuvre de ce projet. Elle a dit soumettre les doléances relatives à un accompagnement dudit projet à sa hiérarchie.

N.A (Correspondance particulière)