Duékoué: Les autorités locales s’approprient l’Initiative cacao forêts

Les participants à l'atelier s'engagent à s'approprier ce projet.(DR)
Les participants à l'atelier s'engagent à s'approprier ce projet.(DR)
Les participants à l'atelier s'engagent à s'approprier ce projet.(DR)

Duékoué: Les autorités locales s’approprient l’Initiative cacao forêts

Le 17/08/20 à 22:30
modifié 17/08/20 à 22:30
Les autorités préfectorales, administratives et coutumières du département de Duékoué ont été informées de l’Initiative cacao forêts (Icf) le jeudi 13 août dernier, à la faveur d’un atelier de sensibilisation organisé à Duékoué, dans un complexe hôtelier de la place.
Créée à la suite d’une volonté commune des principaux producteurs de cacao et des grands chocolatiers, l’Icf vise essentiellement à promouvoir la pratique de la cacaoculture dans l’espace forestier, sans pour autant le détériorer.
« Bien au contraire, elle recherche la continuité de la productivité du cacao sans détruire l’espace », précise le préfet Ibrahima Cissé. Celui-ci a souligné que la Côte d’Ivoire qui est partie prenante de l’initiative se doit de la vulgariser, de l’expliquer aux acteurs afin que ceux-ci se l’approprient. Le préfet de région a indiqué, par ailleurs, que deux raisons justifient la présence de la Côte d’Ivoire dans cette plateforme. Premièrement, explique Ibrahima Cissé, en tant que premier producteur de cacao, une initiative d’une telle envergure ne saurait se faire sans elle. Deuxièmement, le pays voit, d’année en année, se réduire drastiquement sa forêt. « L’Icf vient apporter une esquisse de solution à la problématique de sauvegarde et de la restauration de la forêt en Côte d’Ivoire », a déclaré l’autorité préfectorale.
À juste titre, l’une des actions fortes de l’Initiative est l’élaboration d’une politique dont les objectifs clés sont la promotion et la sauvegarde de la forêt, ainsi que l’amélioration de la gestion de la filière cacaoyère, de la production à la commercialisation.
Dans le déroulement des travaux, le colonel Inza Traoré du ministère des Eaux et Forêts a situé le contexte et les objectifs de l'atelier.
Les échanges qui ont suivi ont permis aux autorités locales présentes d’avoir une meilleure compréhension de l’initiative et d'identifier les actions d'appui pour faciliter la mise en œuvre des activités au sein des régions prioritaires. « Nous nous devons d'accompagner cette initiative gouvernementale, car c'est une porte ouverte pour nos populations », a déclaré à la fin des travaux le préfet de région, demandant aux participants, tous des autorités locales, de s’en faire l’écho auprès de leurs administrés.

Le 17/08/20 à 22:30
modifié 17/08/20 à 22:30