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Burkina-Faso/Soutien au Président Kaboré : Les exigences du mouvement politique de la diaspora « C’est le moment »
Le mouvement politique de la diaspora du Burkina Faso dans le monde, "C’est le moment" a tenu son premier congrès extraordinaire, ce samedi 8 août 2020, au palais des congrès du Sofitel Abidjan hôtel ivoire. En intégralité l’ensemble des exigences ou revendications du mouvement de la diaspora du Faso dans le monde, « C’est le moment ».
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Le mémorandum
Le Mémorandum constitue le deuxième volet du travail du comité scientifique.
Lire aussi: Burkina-Faso/Présidentielle 2020 : Le mouvement de la diaspora "C'est le moment" soutient Roch Kaboré, mais ne lui donne pas de blanc-seing
Il a son importance dans la mesure où c’est ce mémorandum qui cristallise l’ensemble des exigences ou revendications de la diaspora qui se présente comme suit :
- Avoir le Ministère des burkinabè de l’étranger
- Faire de ce ministère, un ministère d’Etat.
- Changer la dénomination : Ministère d’Etat des burkinabè de l’étranger, chargé de l’intégration.
- Le ministre doit provenir de la diaspora et singulièrement issu du mouvement politique c’est le moment.
- La réforme du conseil supérieur des burkinabè de l’étranger (CSBE)
- La mise en place d’un gouvernement d’union nationale
- Prendre une loi claire qui autorise tout candidat de la diaspora aux législatives à résider effectivement dans la diaspora.
- Donner plein pouvoir au Ministre d’Etat de mener toutes les reformes susceptibles d’assurer le progrès économique et social des burkinabè de la diaspora et de la facilitation de leur intégration dans leurs pays respectifs.
- Les congressistes ont donné mandat au président Moumouni Pograwa de présenter son mémorandum au candidat que le congrès aura décidé de soutenir.
- Le congres exige a son candidat s’il est élu d’œuvrer à la réconciliation national, à l’unité nationale, à la bonne gouvernance , à la moralisation de la vie politique , à la lutte contre la corruption , lutte contre le népotisme , contre le favoritisme. Aussi le mouvement souhaite-il que les sociétés d’Etats face l’objet d’appel à candidature pour leur direction.
- Que le candidat choisit par la diaspora œuvre à traiter avec célérité tous les dossiers de justice pendants notamment ceux de Norbert ZONGO, des crimes de sang, des crimes économiques tout en donnant les moyens conséquents à la justice.
- Les congressistes exigent que le nouveau président qui sera élu mette tout en œuvre pour que l’armée dispose de moyens militaires pour faire face au terrorisme.
- Le congrès invite à la dépolitisation de l’administration publique afin qu’elle soit au service du peuple.
- Le congrès demande au prochain président un dialogue sincère et direct avec l’ensemble des partenaires sociaux afin de pacifier le climat social.
- Le congrès exige la mise en œuvre d’une politique spéciale pour la facilitation du retour des compétences de la diaspora afin qu’elle puisse participer efficacement au développement du pays. Il exige le recrutement de ces compétences pour étoffer les ressources humaines du Burkina Faso.
- Le congrès exige la réforme du ministère des affaires étrangères et de la fonction publique afin que les compétences de la diaspora soient utilisées dans les ambassades et consulats ;
- Le congrès exige la généralisation de l’établissement de la carte consulaire dont le coût ne devrait pas dépasser celui de la CNIB.
- Le congrès exige la mise en place de permanence de l’ONI dans les consulats et ambassades durant le quinquennat afin de faciliter l’établissement des cartes consulaires, des CNIB et des passeports.
- Le congrès se réserve le droit de retirer par un congrès extraordinaire son soutien au candidat qu’il aura choisi si celui-ci ne respectait pas les clauses du mémorandum.
Camarades congressistes, mesdames et messieurs telle est la substance du rapport général du premier congrès de la diaspora burkinabè du monde que nous avons eu mandat de réaliser.
Fait à Abidjan le 08 Aout 2020
Le président du comité scientifique
Etienne KARENGA
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